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ring

ring [ riŋ ] n. m.
• 1829; mot angl., proprt « cercle »
1Vx Enceinte où se tenaient les parieurs dans les courses de chevaux.
Vx Arène d'un cirque. piste.
2(1850) Mod. Estrade carrée entourée de trois rangs de cordes, sur laquelle combattent des boxeurs, des catcheurs. Monter sur le ring.
Par ext. La boxe. « Le grand pugiliste, une des plus pures figures du ring américain » (Morand).

ring nom masculin (anglais ring, cercle) Enceinte carrée (de 4,90 à 6,10 m de côté) entourée de 3 rangs de cordes, dans laquelle se disputent les combats de boxe ou de catch. La boxe elle-même : Les champions du ring.ring nom masculin (mot allemand) En Belgique, rocade.

ring
n. m. (Belgique) Rocade (sens 2), voie périphérique autour d'une ville.
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ring
n. m. Estrade entourée de trois rangs de cordes, sur laquelle se disputent les combats de boxe et de catch. Syn. (Québec) arène.

⇒RING, subst. masc.
A. — Vieux
1. TURF
a) ,,Enceinte où se tenaient les parieurs à la cote`` (REY-GAGNON Anglic. 1980). Sous un champignon rustique, couvert de chaume, des gens en tas gesticulaient et criaient; c'était le ring (ZOLA, Nana, 1880, p. 1393).
b) P. méton. Ensemble des parieurs. Quand le favori gagne, le ring est en perte. Quand c'est un outsider qui l'emporte, le ring fait d'énormes bénéfices (LARCHEY, Dict. hist. arg., 1878, p. 316).
2. CIRQUE. Arène d'un cirque. Tous deux (...) étaient des clowns (...) tout prêts à faire leur apparition dans le ring, quand le hasard leur en fournirait l'occasion (E. DE GONCOURT, Zemganno, 1879, p. 122).
B. — SPORTS
1. BOXE, LUTTE. Estrade carrée bordée par trois cordes jusqu'à hauteur de ceinture, dont le plancher est protégé par un tapis de forte toile qui recouvre un second tapis de feutre ou de caoutchouc et sur laquelle se livrent les combats de boxe, lutte et catch. Cela lui laissait un sourd sentiment d'infériorité, analogue à celui qui lui venait jadis en songeant que sur le ring, dans les championnats d'amateurs, il avait battu de ses adversaires aux points, il en avait forcé d'autres à abandonner, mais jamais il n'avait pu réussir un knock-out (MONTHERL., Songe, 1922, p. 78). Pour s'opposer efficacement à un smash, il faut le contrer. C'est un terme de boxe: il signifie, entre les douze cordes d'un ring, « profiter d'une attaque manquée par l'adversaire pour attaquer rapidement à son tour » (Comment parlent les sportifs ds Vie Lang., 1954, p. 84).
P. métaph. Les deux adversaires (...) avançaient, reculaient, se poussant, sans réussir à se faire toucher du sol aux épaules, dans ce ring dévasté qu'étaient six provinces françaises (VIALAR, Éperon arg., 1952, p. 111).
Loc. Monter, remonter sur le ring. Disputer un combat de boxe. Vous comptez remonter sur le ring! (Paris Soir, 1937).
P. méton. La boxe. La connaissance des méthodes employées par nos « as » du ring européen (R. Sports, 1936).
2. PATIN. ,,Piste de patinage à roulettes`` (L'Écho des Sports, 17 févr. 1894 ds PETIOT 1982). En hiver on y installera un ring pour les patineurs (L'Écho des Sports, 17 févr. 1894 ds PETIOT 1982).
Prononc.:[], [] []. En outre, ds MARTINET-WALTER 1973: [] et []. Étymol. et Hist. 1. a) 1829 en Angleterre « cercle formé par les spectateurs d'une rixe » (E. LAMI et H. MONNIER, Voyage en Angleterre, n ° 18 ds HÖFLER Anglic.); b) 1850 sports « estrade où se déroulent les combats » (L'Illustration, 9 mars, 153a, ibid.); 2. 1862 « emplacement où se tiennent les parieurs » (Le Sport, 17 déc., 2b, ibid.); 3. 1879 cirque (GONCOURT, loc. cit.). Empr. à l'angl. ring, issu du vieil angl. rhing « anneau, bague, cercle, cercle de personnes », att. dep. ca 1330 au sens de « espace circulaire où se déroule une activité sportive, une démonstration, etc. » en partic. en parlant de la lutte ou de la boxe (1659), également au sens 2 (1859) ds NED. Fréq. abs. littér.:35. Bbg. BECKER 1970, p. 227, 328. — BONN. 1920, p. 120.

1. ring [ʀiŋ] n. m.
ÉTYM. 1850; in Bloch-Wartburg comme mot angl. signifiant « attroupement spontané autour d'une querelle de passants », 1829; mot angl., « cercle », spécialisé en boxe au XIXe.
1 (1862). Vx. Enceinte où se tenaient les parieurs à la cote (la « rotonde »); ensemble des parieurs, dans les courses de chevaux.
0.1 Sous un champignon rustique, couvert de chaume, des gens en tas gesticulaient et criaient : c'était le ring. À côté, se trouvaient des boxes vides.
Zola, Nana, XI (1879).
(1879). Vx. Arène d'un cirque.
1 (…) des clowns tout prêts à faire leur apparition dans le ring, quand le hasard en fournirait l'occasion.
Ed. de Goncourt, les Frères Zemganno, XXIX.
(1886). Rare et vieilli. Enceinte réservée à certaines épreuves sportives. || Un ring pour les patineurs. Rink.
Piste de danse.
1.1 Sous les projecteurs de la valse qui l'étrangle, Germaine et Stopwell passent d'un bout du ring à l'autre, sur une jambe, les mains jointes, dans la pose de l'aurige.
Cocteau, le Grand Écart, p. 148.
2 (1850, in Höfler). Mod. Estrade entourée de trois rangs de cordes, sur laquelle combattent des boxeurs (des catcheurs, etc.). Estrade (2.).(1911). || Monter sur le ring : disputer un match de boxe. || Tapis de ring.(1908). || Le ring : la boxe, la pratique de la boxe professionnelle. || En cinq ans de ring je n'avais été mis « knock-out » (cit. 1) que quatre fois. || Les vedettes du ring.
2 Le grand pugiliste, une des plus pures figures du ring américain, transporté à l'hôpital, avait cessé de vivre.
Paul Morand, Champions du monde, II, p. 118.
3 Une vache petite salle avec le ring attaché par des cordes, pour qu'il ne s'envole pas; avec des cuvettes, des brocs, des éponges, des serviettes (…)
Montherlant, les Olympiques, p. 195.
3 (1889). Vx. Syndicat de spéculateurs agissant de concert pour défendre leurs intérêts. → Lobby.
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2. ring [ʀiŋ] n. m.
ÉTYM. D. i. (XXe); mot all., « anneau ».
Boulevard circulaire, dans un pays de langue germanique. || Le Ring de Vienne.REM. Le mot s'emploie en français de Belgique.

Encyclopédie Universelle. 2012.