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revif

revif [ rəvif ] n. m.
• 1561; adj. « ressuscité » XIVe; de re- et vif
1Mar. Montée de l'eau, entre marée basse et marée haute.
2(1869) Littér. Regain. « avec un revif de grâce, de jeunesse et d'esprit » (Flaubert).

revif nom masculin (de vif) Période comprise entre une morte-eau et la vive-eau suivante.

⇒REVIF, subst. masc.
A. — MAR. ,,Période de croissance du mouvement des marées entre morte-eau et vive-eau`` (GRUSS 1978).
B. — Au fig., littér. Revif de qqc. Regain de quelque chose. Cette anecdote les rendit gais. Elle en conta d'autres, et avec un revif de grâce, de jeunesse et d'esprit (FLAUB., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 234).
Absol. Regain de vitalité, d'activité. J'espère avoir fini mon chapitre! Ce qui me donnera du revif, j'aime à le croire! (FLAUB., Corresp., 1879, p. 340). Il s'effaçait dans l'ombre et parfois s'éclairait de feux rouges, suivant le revif des bûches qui se consumaient dans leur cendre (HUYSMANS, Là-bas, t. 2, 1891, p. 45).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1350 adj. « ressuscité » (Le Mystère de la Passion Nostre Seigneur, éd. G. A. Runnals, 3128); 2. 1561, 26 févr. subst. masc. « recrudescence de la marée » (Journal du Sieur de Gouberville ds POPPE 1936, p. 34); 3. 1869 « nouvelle vigueur » (FLAUB., loc. cit.). Dér. de vif; préf. re-. Fréq. abs. littér.:11. Bbg. ARVEILLER (R.). Contribution à l'ét. du vocab. mar. Fr. mod. 1958, t. 26, p. 57.

revif [ʀəvif] n. m.
ÉTYM. 1561; « ressuscité », adj., XIVe; de re-, et vif.
1 Mar. Montée de l'eau, entre basse mer et haute mer.
2 (1869, Flaubert). Littér. Retour, reprise de vigueur. Regain.
1 Cette anecdote les rendit gais. Elle en conta d'autres, et avec un revif de grâce, de jeunesse et d'esprit.
Flaubert, l'Éducation sentimentale, III, IV.
2 (Son visage) s'effaçait dans l'ombre et parfois s'éclairait de feux rouges, suivant le revif des bûches qui se consumaient dans leur cendre.
Huysmans, Là-bas, XIII.

Encyclopédie Universelle. 2012.