repliement [ r(ə)plimɑ̃ ] n. m.
• 1611; de replier
1 ♦ Action de replier (on dit aussirepliage).
2 ♦ (Abstrait) Fait de se replier sur soi-même. ⇒ autisme, introversion. « L'habitude du retrait, certaine faculté de repliement » (A. Gide).
⊗ CONTR. Déploiement, expansion.
● repliement nom masculin Littéraire. Action de replier : Le repliement d'un parapluie. Action de se replier sur soi, de s'isoler. ● repliement (difficultés) nom masculin Orthographe Avec un e muet intérieur. Repliement correspond à replier, verbe du 1er groupe (comme aboiement correspond à aboyer → aboiement). ● repliement (synonymes) nom masculin Action de se replier sur soi, de s'isoler.
Synonymes :
repliement
n. m.
d1./d Action de replier.
d2./d Fait de se replier sur soi-même.
⇒REPLIEMENT, subst. masc.
A. — [Corresp. à replier B et C] Action de replier, de se replier. Les épaules, les omoplates qui, par la pose un peu renversée de la femme, fuient et s'enfoncent dans la robe, comme avec des repliements et des courbes d'ailes (GONCOURT, Journal, 1864, p. 44). Projection verticale du corps avec repliement immédiat des cuisses et des jambes contre le torse (BOURGAT, Techn. danse, 1959, p. 65).
B. — Au fig. État d'une personne, d'un groupe de personnes, qui s'isole du monde extérieur et se referme sur lui-même. Repliement affectif. La force, la vigueur, l'originalité de sa pensée n'ont-elles rien à voir avec ce repliement d'un malade sur lui-même, son isolement? (L. FEBVRE, Dom B. Berthet, [1950] ds Combats, 1953, p. 415). Le repliement des villes et des villages sur eux-mêmes (Traité sociol., 1968, p. 122).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. a) 1572 « action de replier » (AMYOT, Œuvres mêlées, t. 5, p. 231 ds GDF. Compl.); b) 1872 art milit. (LITTRÉ Add.). Dér. de replier; suff. -(e)ment1 (v. aussi reploiement). Fréq. abs. littér.:66. Bbg. Dossiers de mots. Néol. Marche. 1977, n ° 3, p. 52.
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. a) 1572 « action de replier » (AMYOT, Œuvres mêlées, t. 5, p. 231 ds GDF. Compl.); b) 1872 art milit. (LITTRÉ Add.). Dér. de replier; suff. -(e)ment1 (v. aussi reploiement). Fréq. abs. littér.:66. Bbg. Dossiers de mots. Néol. Marche. 1977, n ° 3, p. 52.
repliement [ʀ(ə)plimɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1611; de replier.
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1 Action de replier (rare). ⇒ Repliage. — Forme, mouvement de ce qui se replie, semble se replier. ⇒ Repli.
1 (…) les épaules, les omoplates, qui, par la pose un peu renversée de la femme, fuient et s'enfoncent dans la robe, avec des repliements pareils à des courbes d'ailes (…)
Ed. et J. de Goncourt, Journal, 14 mai 1864, t. II, p. 157.
2 (Abstrait). Le fait de se replier sur soi-même. || L'habitude du retrait, certaine habitude de repliement (→ Accoutumance, cit. 4). || Le repliement sur soi-même (→ Fort, cit. 19; intérieur, cit. 2). || Repliement sur un monde intérieur dans les délires schizophréniques, dans l'autisme.
2 C'est l'hiver plus en rapport avec sa défaite, avec la monotonie de son âme, avec le repliement de son génie monocorde.
M. Barrès, la Colline inspirée, XVIII.
3 Le fait de se replier. || Le repliement d'une troupe. ⇒ Repli. — (Abstrait). || Repliement sur des positions…
3 Même Carco (…) chante le retour à la terre. C'est ce que Barrès eût appelé « le repliement sur ses minima ».
Gide, Journal, 22 sept. 1940.
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CONTR. Déploiement, développement, expansion.
Encyclopédie Universelle. 2012.