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rapt

rapt [ rapt ] n. m.
• 1530; « viol » XIVe; rap mil. XII e; lat. raptus, de rapere « saisir, enlever »
Enlèvement illégal (d'une personne). Rapt d'un enfant. kidnapping. « Détournement de mineure, rapt, enlèvement ! » (France). Les auteurs du rapt. ravisseur.

rapt nom masculin (latin raptus, de rapere, emporter) Fait de s'emparer illégalement de quelqu'un ; enlèvement, kidnapping.

rapt
n. m.
d1./d Enlèvement (d'une personne). Rapt en vue d'obtenir une rançon.
d2./d PHYS NUCL Réaction nucléaire dans laquelle le projectile enlève un des nucléons du noyau cible.

⇒RAPT, subst. masc.
Action d'enlever quelqu'un par séduction ou plus fréquemment par violence. Synon. détournement, kidnapping. Rapt de séduction; rapt d'enfant, d'une jeune fille; accuser de rapt; être victime d'un rapt. Les chefs d'entreprise étrangers qui viennent en France engagent souvent, eux aussi, des gardes du corps. Il s'agit parfois de se protéger des entreprises rivales (!), mais le plus souvent de se prémunir contre le rapt à l'italienne (Le Point, 12 janv. 1976, p. 65, col. 3). Les Allemands sont décidément traumatisés par les rapts. Un constructeur, spécialisé dans l'électronique, lance sur le marché la nouvelle arme anti-ravisseur d'enfant (Le Point, 17 oct. 1977, p. 143, col. 2).
En appos. Un Italien (...) propose tout simplement de paralyser financièrement les familles des séquestrés. « (...). L'opération-rapt, très rentable aujourd'hui, doit devenir très compliquée et coûteuse » (Le Point, 12 janv. 1976, p. 66, col. 1).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1170-83 rap « enlèvement » (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, III, 2308); peu après 1209 rapt (Charte communale d'Amiens ds A. THIERRY, Rec. des monuments inéd. de l'hist. du Tiers État, 1re série, t. 1, p. 187: fors de murdre et d'omechide, d'ardoir, de traïson et de rapt); 2. 1964 phys. nucl. (Nucl.). Empr. au lat. raptus « enlèvement, rapt », dér. du verbe rapere « emporter, entraîner violemment; enlever, ravir » (ravir). Au sens 2, v. pick-up. Fréq. abs. littér.:89.

rapt [ʀapt] n. m.
ÉTYM. 1530; « viol », XIVe; rat, 1237; rap, v. 1155; lat. raptus, de rapere « saisir, enlever ».
1 Enlèvement illégal (d'une personne). Détournement. || Rapt (d'un mineur) par violence ou par fraude (Code pénal, art. 354). || Rapt (d'une mineure) par séduction. → aussi, par métaphore, Orbite, cit. 4. || Accusation de rapt (→ Arguer, cit. 1). || Rapt d'un enfant. Kidnapper, kidnapping.
0 Détournement de mineure, rapt, enlèvement ! Vous vous êtes mis une belle affaire sur les bras. Vous êtes tout bonnement sous le coup de cinq à dix ans de prison. — Miséricorde ! m'écriai-je; dix ans de prison pour avoir sauvé une innocente enfant !
France, le Crime de S. Bonnard, VI, Œ., t. II, p. 480.
2 (1973). Phys. Réaction nucléaire sans formation de noyau composé, dans laquelle le projectile enlève un des nucléons du noyau cible (recomm. off. pour l'anglicisme pick-up).

Encyclopédie Universelle. 2012.