raffineur, euse [ rafinɶr, øz ] n.
• 1611; cf. refineour (1468); de raffiner
1 ♦ Personne qui exploite, dirige une raffinerie.
♢ Spécialiste d'opérations de raffinage.
2 ♦ N. f. (1845; 1788 pile raffineuse) Techn. Bassin où s'effectue le raffinage de la pâte à papier.
● raffineur nom masculin Appareil utilisé pour le raffinage de la pâte à papier. ● raffineur, raffineuse nom Technicien, industriel spécialisé dans le raffinage pétrolier.
raffineur, euse
n. Personne qui dirige une raffinerie ou qui y travaille.
⇒RAFFINEUR, -EUSE, subst.
A. — 1. Personne qui travaille dans une raffinerie. Raffineur d'alcool. Un jour Cyrus Smith annonça à ses compagnons qu'ils allaient se transformer en raffineurs. « Raffineurs! répondit Pencroff. C'est un métier un peu chaud, je crois? » (VERNE, Île myst., 1874, p. 204).
2. Personne qui possède ou exploite une raffinerie. Raffineur d'or (GONCOURT, Journal, 1862, p. 1157). Le château qu'un raffineur s'était fait construire, un palais dont une matière unique, le sucre, avait payé la splendeur royale (ZOLA, Nana, 1880, p. 1467).
B. — PAPET. Appareil conique ou à disques dans lequel passe la pâte à papier entre deux jeux de lames pour le raffinage. Les appareils utilisés pour cette trituration [de la pâte] sont des déchiqueteurs, meuletons, moulins à barres, raffineurs cylindriques et coniques (Civilis. écr., 1939, p. 6-7). V. raffinage ex. de COMTE-PERN. 1974.
— Empl. adj. Pile raffineuse. ,,Appareil dans lequel se fait l'hydraulisation de la pâte à papier`` (COMTE-PERN. 1974). C'est dans la pile raffineuse que se fait le mélange des pâtes et des charges. On appelle charges des produits minéraux (kaolin, blanc de baryte, etc...) qui remplissent les imperceptibles vides formés par l'enchevêtrement des fibres et donnent certaines propriétés au papier, en particulier sa blancheur (COSTON, A.B.C. journ., 1952, p. 182).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1694, au masc. Étymol. et Hist. 1. 1611 « celui qui raffine » (COTGR.: Raffineur: m. A refiner, purifier, clarifier); 2. av. 1654 « celui qui subtilise, qui porte loin la recherche » (GUEZ DE BALZAC, 3e discours sur la cour ds LITTRÉ); 3. a) 1695 rafineur de sel (texte de Lille ds P. THOMAS, Textes hist. s. Lille, p. 339 ds Fonds BARBIER); b) 1718 raffineur de sucre (Ac.); c) 1932 pétrole (ROMAINS, Hommes bonne vol., p. 146); 4. a) 1765 papet. cylindre rafineur (Encyclop. t. 11, p. 838a); 1812 raffineur (MOZIN-BIBER); b) 1788 papet. pile raffineuse (Encyclop. méthod. Mécan. t. 5, p. 586); 1845-46 raffineuse (BESCH.). Dér. de raffiner; suff. -eur2. Au sens 3 b, cf. m. fr. refineour (1468, texte ds L. DE MAS LATRIE, Hist. de l'île de Chypre, t. III, p. 218 cité par R. ARVEILLER ds Mél. Horrent (J.), p. 11: Francesco Coupiou, refineour de sucre). Fréq. abs. littér.:15.
raffineur, euse [ʀafinœʀ, øz] n.
ÉTYM. 1611; refineour (de sucre), 1468; de raffiner.
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1 Personne qui possède, dirige, exploite une raffinerie.
♦ Spécialt. Personne, entreprise qui effectue le raffinage des hydrocarbures.
2 (1846). || Raffineuse n. et adj. fém. || Pile raffineuse (par anal. avec la pile à défiler, qui, à l'origine « pilait » les chiffons; ⇒ 3. Pile). || Bassin dans lequel s'effectue le raffinage de la pâte à papier.
0 Le raffinage (…) se fait dans la pile raffineuse, qui ne diffère essentiellement de la pile défileuse que par ce qu'elle n'a pas de tambour laveur. Les pâtes sont mélangées intimement dans la pile aux charges, aux colorants et aux colles qui sont nécessaires à la fabrication du papier.
F. Meyer et L.-J. Olmer, le Papier et les Dérivés de la cellulose, p. 49.
♦ N. m. || Raffineur à disques.
➪ tableau Noms de machines.
3 Ouvrier, ouvrière qui effectue le raffinage (de certaines substances). || Raffineur d'alcool (distillateur), de suif (fondeur), etc. || Raffineurs de sucre (→ Raffinage, cit. 1).
Encyclopédie Universelle. 2012.