purpurine [ pyrpyrin ] n. f.
• 1839; « poudre de bronze » 1731; de purpurin
♦ Techn. Une des matières colorantes extraites de la garance.
● purpurine nom féminin (latin purpura, pourpre) Composé C14H8O5, formé par oxydation de l'alizarine et employé pour teindre en rouge écarlate le coton mordancé à l'alumine. ● purpurin, purpurine adjectif (du latin purpura, pourpre) Littéraire. Qui rappelle la couleur de la pourpre : Des lèvres purpurines.
⇒PURPURINE, subst. fém.
TECHNOLOGIE
A. — Matière colorante rouge extraite des racines de garance. Robiquet et Collin isolent leur purpurine en traitant la garance d'Avignon par l'acide sulfurique concentré (WURTZ, Dict. chim., t. 2, vol. 2, 1876, p. 1223). Précipitation de la purpurine et de l'alizarine à l'état de laques rouges (Manuel du fabricant de couleurs, t. 2, 1884, p. 136). Les laques de garance constituent de très belles laques rouges dont la matière colorante est la purpurine (COFFIGNIER, Coul. et peint., 1924, p. 116).
B. — ,,Poudre de bronze mélangée de vernis`` (DUVAL 1959; dict. XIXe et XXe s.).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1731 « bronze pulvérisé qui, mêlé à l'huile, forme un vernis » (Dict. des Arts ds Trév. 1752); 2. 1842 « une des matières colorantes contenues dans la garance » (Ac. Compl.). Dér. sav. du lat. purpura, v. purpura; suff. -ine, v. -in. Fréq. abs. littér.:30.
purpurine [pyʀpyʀin] n. f.
ÉTYM. 1731; de purpurin.
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1 Vx. Poudre de bronze mélangé de vernis.
2 (1839). Mod. L'une des matières colorantes extraites de la garance. — Fausse purpurine : imitation de corail faite d'un mélange de marbre en poudre, de colle de poisson et de vermillon de Chine.
Encyclopédie Universelle. 2012.