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• 1959; de pousser

♢ Recomm. offic. pour booster.

Synonymes :

(Henri) (né en 1929) compositeur belge. Dodécaphoniste (Quintette à la mémoire d'Anton Webern, 1955), il se tourna vers la mus. électroacoustique (Votre Faust, d'apr. Butor, 1960-1967) et la mus. aléatoire (éphémérides d'Icare II, 1970). Citons aussi: la Seconde Apothéose de Rameau (1980), Nacht der Nächte (1985), Leçons d'enfer (1991).

n. m. (Afr. subsah.) Syn. de pousse-pousseur.

⇒POUSSEUR, -EUSE, subst.

A. —1. Personne qui pousse quelqu'un. S'ils [ces gens-là] étaient poussés, ils saluaient abondamment les pousseurs, et paraissaient accablés de confusion (BAUDEL., Nouv. Hist. extr., 1857, p.89).

2. En gén. au masc. Ouvrier dont la tâche consiste à pousser un chariot, un wagonnet, etc. Puis une voix enrouée, énorme, une voix d'écaillère, de pousseur de charrette, s'entendit par-dessus les autres, domina tous les hourras (HUYSMANS, Là-bas, t.2, 1891, p.233). [Le père de Blaise] un accrocheur de wagons, un pousseur de diable (ARNOUX, Solde, 1958, p.55).

— P. iron., vx. Pousseur de bois. Joueur d'échecs ou de dames. C'est une excellente école de révolution que ce jeu des pousseurs de bois. De quoi s'agit-il? De faire l'adversaire échec et mat. Imagine-toi ce que j'ai trouvé dans le dictionnaire. Qu'échec et mat signifient en persan: le roi est mort! (BOURGET, Actes suivent, 1926, p.147).

3. Personne qui pousse (une chanson, une tirade). Mais le succès du maître [Lamartine] a fait des myriades De pousseurs de soupirs et de jérémiades (POMMIER, Crâneries, 1842, p.157). Dans la tragédie dégénérée, Voltaire lui-même est un éloquent pousseur de tirades plus qu'un poëte (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t.9, 1865, p.331).

4. CYCL. Coureur dont la poussée sur les pédales a plus de puissance que de souplesse (d'apr. PETIOT 1982). On ne trouve plus de garçons véloces, on trouve des «pousseurs» (L'Équipe, 7 juill. 1969 ds PETIOT 1982).

B. —TECHNOLOGIE

1. Subst. masc. Dispositif, tracteur qui sert à pousser divers engins de terrassement. La Seine a tué ses poissons et s'américanise entre une rangée double de verseurs-tracteurs-pousseurs qui lui forment au ras des rives un terrible râtelier de pourritures et de ferrailles (CÉLINE, Voyage, 1932, p.519).

— NAV. FLUVIALE. Bateau à moteur utilisé pour le poussage (v. ce mot rem. s.v. pousser). Le «pousseur», engin à deux moteurs de 400 CV, dont l'avant plat se colle à l'étrave de la première barge (Le Monde, 26 juin 1959 ds GILB. 1971).

2. Subst. fém. Dispositif qui sert à pousser. Les lingotières sont posées sur des chariots rendus mobiles par une pousseuse hydraulique qui chasse le train de trucks devant elle (BARNERIAS, Aciéries, 1934, p.236).

Prononc.:[], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1. 1662 pousseuses de tendresse et de beaux sentiments «personnes qui se piquent de savoir disserter sur la tendresse et les beaux sentiments» (MOLIÈRE, École des femmes, I, 3); 2. 1690 «personne qui pousse» (FUR.); 3. 1875 pousseur de bois «joueur d'échec, de trictrac, etc., dans les cafés au XVIII^es.» (M. DE LESCURE, Journ. off., 17 nov., p.9406, 1^re col. ds LITTRÉ Suppl. 1877); 4. 1902 cycl. (L'Auto-vélo, 1^er mai ds PETIOT 1982); 5. 1903 «levier qui permet à un homme de faire avancer un wagon» (Nouv. Lar. ill.); 6. 1959 «bateau à moteur assurant le poussage d'un convoi de barges, de péniches» (Le Monde, loc. cit.). Dér. de pousser; suff. -eur². Fréq. abs. littér.:18.

pousseur, euse [pusœʀ, øz] n.

ÉTYM. Déb. XVII^e; de pousser.

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A Personne, chose qui pousse (I.).

1 Rare. Personne qui pousse (qqch.). — Personne chargée de pousser les voyageurs dans les voitures du métro, aux heures de pointe (s'est dit à propos du Japon). — (1875). || Pousseur de bois : faible joueur de dames, d'échecs.