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• 1872 « fixation du pour-cent »; de pour-cent (1845), de pour et cent

♢ Proportion pour cent. « On ne compte qu'un pourcentage infime d'Allemands parmi les victimes » (A. Gide). Un gros, un fort pourcentage de réussite. — Travailler, être payé au pourcentage, sans salaire fixe mais selon les ventes.

n. m.

d1./d Rapport d'une quantité à une autre divisée en cent unités. Le quart des bénéfices, soit, en pourcentage, vingt-cinq pour cent.

d2./d Taux d'un intérêt ou d'une commission; somme perçue ou à percevoir à titre d'intérêt ou de commission. Pourcentage sur les ventes.

⇒POURCENTAGE, subst. masc.

A.— Proportion (d'une grandeur, d'une quantité) pour cent unités. Bière à faible pourcentage d'alcool (MORAND, New-York, 1930, p. 212). Pour s'exprimer par un pourcentage, la quantité des évadés par rapport à la masse des prisonniers (...) ne dépassait pas 8 à 9 pour cent (AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p. 231) :

• Une note de l'état-major de la division lui faisait observer que la proportion de pieds gelés dans son régiment atteignait 3,5 pour cent (...). Et voudrait-il prendre les mesures nécessaires pour réduire ce pourcentage à l'avenir.

MAUROIS, Sil. Bramble, 1918, p. 102.

— En partic. Participation à un profit, à un bénéfice, calculée généralement pour cent unités. Synon. commission, guelte, tant pour cent. Pourcentage donné à Rivière et aux libraires — qu'il importe d'intéresser assez largement (GIDE, Corresp. [avec Claudel], 1911, p. 162). On assurait deux mille francs de rente mensuelle à Catherine et pour André un pourcentage sur la résine et la vente des bois (MAURIAC, Anges noirs, 1936, p. 118). Dans un an ou deux, je puis être nommée sous-inspectrice, toucher un pourcentage sur les affaires (BERNANOS, Mauv. rêve, 1948, p. 991).

B.— P. ext. Proportion. Le pourcentage des basses canailles est considérable au Palais-Bourbon (BARRÈS, Cahiers, t. 5, 1906, p. 149). Dans les milieux littéraires le pourcentage des gens vraiment bien élevés est beaucoup plus limité que dans les milieux « mondains » qu'ils méprisent (LARBAUD, Journal, 1934, p. 290). Mort de la planète, matériellement épuisée (...) et simultanément (...) libération du pourcentage d'univers qui aura réussi (...) à se synthétiser laborieusement jusqu'au bout (TEILHARD DE CH., Phénom. hum., 1955, p. 322).

REM. Pour-cent, pourcent, subst. masc. habituellement inv., synon. rare de supra A. Les gisements de limonite (...) contiennent quelquefois, comme ceux de Kertsch, du manganèse, dont la quantité s'élève jusqu'à 9,17 p cent. Ces pourcents pris en relation avec la masse du minerai du fer deviennent des millions de tonnes (VERNADSKY, Géochim., 1924, p. 89). En partic. Taux d'intérêt de l'argent pour un capital de cent unités. À quel pour-cent avez-vous placé? (BESCH. 1845). Quel est le pour-cent qu'on vous offre? (Lar. 19^e-20^e).

Prononc. et Orth. :[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. a) 1872 « taux d'un intérêt, d'une commission, calculé sur un capital de cent unités » (LITTRÉ Add.); b) 1918 « proportion (d'une grandeur, d'une quantité) pour cent unités » (MAUROIS, loc. cit.); 2. 1906 « proportion » (BARRÈS, loc. cit.). Dér. de pour cent, v. cent¹; suff. -age. On note percentage, au sens 1, en 1842 (Ac. Compl.). Fréq. abs. littér. :38. Bbg. DARM. 1877, p. 83, 140. — GALL. 1955, p. 43; pp. 125-126.

pourcentage [puʀsɑ̃taʒ] n. m.

ÉTYM. 1874, « fixation du pour-cent »; dér. de pour-cent, n. m. (1845); de pour, et cent.

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1 Taux d'un intérêt, d'une commission, calculé sur un capital de cent unités. ⇒ Cent. || Pourcentage de bénéfices (⇒ Rapport, tantième). || Avoir un pourcentage sur les bénéfices (→ Incontestable, cit. 3).