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postulant

postulant, ante [ pɔstylɑ̃, ɑ̃t ] n.
• 1495; de postuler
1Personne qui postule une place, un emploi. candidat, prétendant. Il y a plus de postulants que d'emplois. Postulant à un emploi.
2(XVIIe) Personne qui demande à entrer en religion. Postulant, postulante qui devient novice. « La mère Angélique entra [...] avec trois de ses Religieuses et quatre postulantes » (Racine).

postulant, postulante nom Personne qui sollicite une place, un emploi. Personne qui demande à faire son noviciat dans une maison religieuse. ● postulant, postulante (difficultés) nom Sens Ne pas confondre ces deux mots. → impétrantpostulant, postulante adjectif et nom Se dit d'un avocat ou d'un avoué qui effectue une postulation. (L'avocat postulant accomplit des actes de procédure mais ne conduit pas directement le procès.)

postulant, ante
n.
d1./d Personne qui postule un emploi.
d2./d Personne qui sollicite son admission dans une communauté religieuse.

⇒POSTULANT, -ANTE, part. prés., subst. et adj.
I.Part. prés. de postuler.
II.Subst. et adj.
A.Subst. [Corresp. à postuler I]
1. Personne qui pose sa condidature à un emploi, à une fonction, à un titre. Synon. candidat. L'enseignement secondaire était bouché par des postulantes moins nombreuses que les primaires, mais mille fois plus pistonnées(FRAPIÉ, Maternelle, 1904, p.3). Il y a quelque quarante ans, les postulants à l'agrégation de philo étaient presque reçus d'office au bachot-sciences (ALAIN-FOURNIER, Corresp. [avec Rivière], 1905, p.88). V. émargement A ex. de Reybaud.
2. Personne qui sollicite son admission dans une communauté religieuse ou à un certain type de vie religieuse. Mademoiselle Marguerite Périer, la miraculée de la Sainte-Épine (...) était postulante à Port-Royal de Paris (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t.4, 1859, p.10). L'Église décida que tout postulant à la réclusion subirait d'abord un noviciat de deux années, en cellule, dans un cloître (HUYSMANS, Oblat, t.1, 1903, p.168).
B.Subst. et adj. [Corresp. à postuler II] (Personne) qui postule. Le postulant, le plus souvent l'avocat au premier degré, toujours l'avoué devant la Cour, est investi d'un mandat absolument général (ROLAND-BOYER 1953). Avocats postulants ou avocats défenseurs (Encyclop. éduc., 1960, p.216).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. 1495 [date de l'éd.] subst. masc. «celui qui postule, qui fait des démarches pour obtenir quelque chose» (JEAN DE VIGNAY, Miroir historial, 2e vol., f° 31a ds GDF. Compl.); 2. relig. a) 1651 adj. fém. «qui demande à faire son noviciat dans une maison religieuse» (Le Père SERPE, Briefve et sommaire description du monastère des Cordelieres de Sainct-Marcel-Lèz-Paris ds B. de la soc. de l'Hist. de Paris, t.17, 1890, p.18); b) ) 1665 [éd.] subst. fém. (ARNAULD, Les Constitutions du Monastère de Port-Royal du S. Sacrement, Mons, G. Migeot, p.65: éprouver une postulante); ) 1680 subst. masc. (RICH.: les Chartreux et les Capucins ont beaucoup de postulans). Part. prés. de postuler. Fréq. abs. littér.:92.

postulant, ante [pɔstylɑ̃, ɑ̃t] n.
ÉTYM. 1495; p. prés. de postuler.
1 Personne qui demande à entrer en religion. || Postulant, postulante qui devient novice (cit. 1 et 2).
1 La Mère Angélique entra (…) avec trois de ses Religieuses et quatre postulantes, dans la maison destinée pour cet institut.
Racine, Hist. de Port-Royal, I.
2 Personne qui postule une place, un emploi. Candidat, prétendant. || Il y a plus de postulants que d'emplois.
2 L'affluence des postulants a forcé la médecine à se diviser en catégories : il y a le médecin qui écrit, le médecin qui professe, le médecin politique et le médecin militant; quatre manières différentes d'être médecin, quatre sections déjà pleines.
Balzac, Z. Marcas, Pl., t. VII, p. 739.

Encyclopédie Universelle. 2012.