post-scriptum [ pɔstskriptɔm ] n. m. inv.
• 1701; postscripte v. 1512; loc. lat. « écrit après »
♦ Complément ajouté au bas d'une lettre par son auteur, après la signature (abrév.P.-S. [ peɛs ] ). ⇒ apostille. « Dans les lettres que je reçois d'elle, ce qui me touche le plus [...] c'est le post-scriptum » (A. Breton). Dire, ajouter qqch. en post-scriptum.
● post-scriptum nom masculin invariable (latin postscriptum, de postscribere, écrire après) Ce que l'on ajoute à une lettre après la signature. (Abrégé et annoncé par P.S.) ● post-scriptum (difficultés) nom masculin invariable (latin postscriptum, de postscribere, écrire après) Prononciation [&ph100;ɔ&ph103;&ph104;&ph103;&ph95;ʀ&ph93;&ph100;&ph104;ɔ&ph97;], post- comme poste et -um comme dans maximum. Orthographe Plur. : des post-scriptum (invariable). On écrit en abrégé P.-S., en majuscules avec un trait d'union.
post-scriptum
n. m. inv. Ce que l'on ajoute à une lettre après la signature. (Abrév.: P.-S.).
⇒POST-SCRIPTUM, subst. masc.
Complément ajouté par l'auteur au bas d'une lettre, après la signature, et généralement signalé par l'abréviation P.(-)S. Un post-scriptum le priait d'apporter, avec lui, quelques-uns de «ses beaux diamants» (BOURGES, Crépusc. dieux, 1884, p.168). Plus jamais Dieu ne vous tendra la main. À vous Andrée. P.-S. —Mon amie Raymonde sort d'ici. Je l'ai toujours tenue au courant —en gros —de notre liaison. Elle m'a demandé où ça en était (MONTHERL., J. filles, 1936, p.1076). Sous la signature, j'ajoutai:Je t'aime. Curieux post-scriptum (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p.159).
Prononc. et Orth.:[]. MARTINET-WALTER 1973 [-] (8/17), [-] (4/17), [-] (4/17). Att. ds Ac. dep. 1762. Vx postscript [] cité ds FÉR. Crit. t.3 1788, GATTEL 1841, DG; en vedette ds LITTRÉ: ,,postscript ou, plus souvent, post-scriptum``. Plur. inv. selon Ac. et tous les dict. gén. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p.239: un postscriptum, des postscriptums. Étymol. et Hist. 1701 (FUR.). Mot lat., part. passé neutre subst. de postscribere «écrire après ou à la suite de». Cf. les formes francisées postcripte (2 juill. 1509, Lett. de Louis XII ds GDF.), postscript (ca 1600, CARDINAL D'OSSAT, Lettre ds LITTRÉ), postcrit (1690, FUR.) d'apr. écrit. Fréq. abs. littér.:167.
post-scriptum [pɔstskʀiptɔm] n. m. invar.
ÉTYM. 1701; postscripte, v. 1512; loc. lat. signifiant « écrit après ».
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♦ Complément ajouté au bas d'une lettre, après la signature (abrév. : P.-S.). ⇒ Apostille. || Mettre un post-scriptum. || Remerciement en post-scriptum.
1 Dans les lettres que je reçois d'elle, ce qui me touche le plus, ce pour quoi je donnerais tout le reste, c'est le post-scriptum.
A. Breton, Nadja, p. 86.
♦ Par compar. et par métaphore. || « Toute existence ressemble à une lettre que modifie le post-scriptum » (Hugo, l'Homme qui rit, II, II, 1). || Post-scriptum de ma vie, œuvre de Hugo.
2 (…) toute sa conversation (de Mme de Langeais) ne fut en quelque sorte que le corps de la lettre, il devait y avoir un post-scriptum où la pensée principale allait être dite.
Balzac, la Duchesse de Langeais, Pl., t. V, p. 167.
Encyclopédie Universelle. 2012.