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pilosité

pilosité [ pilozite ] n. f.
XVe, repris 1842; du lat. pilosus « poilu »
Anat. Ensemble des poils, leur distribution sur la peau. Pilosité normale, excessive. Pilosité pubienne.

pilosité nom féminin Revêtement pileux du tégument ; disposition des poils sur le tégument.

pilosité
n. f.
d1./d Présence de poils.
d2./d Ensemble des poils.

⇒PILOSITÉ, subst. fém.
ANAT., BOT., ZOOL. Présence de poils sur les téguments (dans le règne animal ou végétal). Pilosité abondante, normale. La plante n'a que des moyens limités de résistance (...) contraction des feuilles, pilosité, enduit coriacé, formation d'organes de réserve (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p.107). Il existe, chez la femme une sécrétion d'hormone mâle normale d'origine cortico-surrénale. Elle expliquerait l'apparition de la pilosité et du désir sexuel (QUILLET Méd. 1965, p.481).
[P. méton.] Ensemble des poils sur une partie du corps. Pilosité pubienne. [Elle] s'assit sur le bord du lit, regardant pensivement le visage de Pradonet qu'elle voyait reflété dans la glace avec une joue gonflée, tendue pour mieux sabrer le poil. Puis le visage débarrassé de sa mousse de savon et de sa pilosité s'éclaira progressivement jusqu'à devenir une mine réjouie (QUENEAU, Pierrot, 1942, p.33).
Prononc.:[pilozite]. Pt ROB., WARN. 1968, Lar. Lang. fr. [-o-]; mais MARTINET-WALTER 1973 [-o-] ou [--]. Étymol. et Hist. I. XVes. (Livre de fortune du jeu de dés. L'art et sc. de cyromancie, ms. BN fr. 14776, f°48 r° et 48 v° ds IGLF), attest. isolées. II. À nouv. en 1842 (Ac. Compl.). I empr. au lat. médiév. pilositas (ca 1190 ds LATHAM; mil. XIIIes., FRÉDÉRIC II ds DU CANGE), dér. du lat. pilosus (pileux). II dér. sav. de pileux d'apr. le lat. pilosus; suff. -(i)té.

pilosité [pilozite] n. f.
ÉTYM. 1842; dér. sav. du lat. pilosus « poilu ».
1 Anat. Présence de poils sur un tissu organique, une région du corps. || Pilosité thoracique. || Pilosité normale, excessive.
2 Cour. Ensemble des poils (sur une région du corps).
0 (…) regardant pensivement le visage de Pradonet qu'elle voyait reflété dans la glace avec une joue gonflée, tendue pour mieux sabrer le poil. Puis le visage débarrassé de sa mousse de savon et de sa pilosité s'éclaira progressivement jusqu'à devenir une mine réjouie.
R. Queneau, Pierrot mon ami, éd. L. de Poche, p. 28.

Encyclopédie Universelle. 2012.