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• 1690; de péri- et -hélie

Contraires :

n. m. ASTRO Point de l'orbite d'une planète ou d'une comète qui est le plus proche du Soleil. Ant. aphélie.

⇒PÉRIHÉLIE, subst. masc.

ASTRON. Point de l'orbite d'une planète du système solaire ou d'une comète quand celle-ci se trouve le plus près du soleil. Anton. aphélie. Pour représenter le mouvement de la planète, les astronomes imaginent un astre fictif, qui se meut circulairement autour du soleil, dans le plan de l'orbite; qui part du périhélie au même instant que la planète (POISSON, Mécan., t. 1, 1811, p. 368). Cette substance a pu se vaporiser lors du passage de la comète au périhélie et donner le spectre observé (FLAMMARION, Astron. pop., 1880, p. 683). Une loi fondamentale comme la loi de Newton, si prodigieusement bien adaptée aux phénomènes astronomiques, n'a pu expliquer le mouvement du périhélie de Mercure, et doit donc être rejetée (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 83).

— Empl. adj. Ce qui caractérise un mouvement circulaire, c'est que la distance aphélie est égale à la distance périhélie (H. POINCARÉ, Hyp. cosmogon., 1911, p. 77).

Prononc. et Orth. :[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1690 (FUR.). Formé de l'élém. péri- et du gr. « soleil » p. anal. avec périgée, ou d'apr. l'angl. perihelion « id. » (1690 ds NED), forme hellénisée du lat. mod. perihelium « id. » att. chez Kepler en 1596, v. NED, d'où l'angl. perihelium « id. » 1666, ibid.

périhélie [peʀieli] n. m.

ÉTYM. 1690, Furetière; de péri-, et grec hêlios « soleil », d'après l'angl. perihelion (1666), forme hellénisée du lat. mod. perihelium (Kepler, 1596).

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♦ Astron. Périastre d'une planète, d'une comète… par rapport au Soleil; point de son orbite où la distance au Soleil est la plus courte. || La Terre est à son périhélie. || Périhélie d'une comète. — Adj. || Planète périhélie.

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