percuteur [ pɛrkytɶr ] n. m.
• 1859; de percuter
1 ♦ Pièce métallique qui, dans une arme à feu, est destinée à frapper l'amorce et à la faire détoner. « les amorces portaient la trace du percuteur, mais les balles n'étaient pas parties » (Malraux).
2 ♦ Préhist. Outil servant à frapper un bloc de matière dure pour en tirer des éclats.
● percuteur nom masculin Pièce métallique terminée par une pointe, qui, sous l'action d'un ressort, frappe l'amorce destinée à enflammer la charge de poudre d'une cartouche, d'un obus, d'une mine, etc. Outil préhistorique (galet, bois dur, bois de cervidé) servant à obtenir des éclats ou des lames à partir d'un bloc de roche dure.
percuteur
n. m. Pièce, outil agissant par percussion.
|| Spécial. Dans une arme à feu, tige métallique munie d'une pointe dont le choc contre l'amorce du projectile fait partir le coup.
|| PREHIST Outil servant à fracturer les roches pour les façonner en outils.
percuteur [pɛʀkytœʀ] n. m.
ÉTYM. 1868; « qui inflige des vexations », v. 1265; de percuter.
❖
1 Pièce métallique, de forme allongée et terminée en pointe, qui, dans une arme à feu portative, dans la fusée percutante d'un obus, dans un allumeur de grenade ou de mine, etc., est destinée à frapper l'amorce et à la faire détoner. ⇒ Concuteur. || Percuteur à pointe double, à ressort… || Percuteur d'un fusil.
1 (Il…) tira de sa poche trois balles : les amorces portaient la trace du percuteur, mais les balles n'étaient pas parties.
Malraux, l'Espoir, I, I, II, III.
2 Archéol. À l'époque préhistorique (Moustérien), silex ou grès de forme arrondie utilisé pour fabriquer des outils (pointe, grattoir, lame, etc.) par percussion.
2 Au niveau anthropien primitif, les actions complexes de préhension, de manipulation, de pétrissage persistent : elles forment encore une large part de nos gestes techniques. Par contre il est sensible que dès l'apparition du percuteur, du chopper et des bois de cervidés utilisés, les opérations de section, de broyage, de modelage, de grattage et de fouissement émigrent dans les outils. La main cesse d'être outil pour devenir moteur.
A. Leroi-Gourhan, le Geste et la Parole, t. II, p. 41.
Encyclopédie Universelle. 2012.