pendaison [ pɑ̃dɛzɔ̃ ] n. f.
1 ♦ Action de pendre qqn. Pendaison d'un criminel. Le supplice de la pendaison. — Ce supplice. Risquer la pendaison. ⇒ corde, gibet, potence.
♢ Action de se pendre (suicide). Mort par pendaison.
● pendaison nom féminin Action de pendre, de suspendre quelque chose : La pendaison de la crémaillère. Action de pendre quelqu'un ou de se pendre : Mourir par pendaison.
pendaison
n. f.
d1./d Action de pendre qqn, de se pendre. Exécuté par pendaison.
d2./d Action de pendre qqch.
— Pendaison de crémaillère: fête que l'on donne pour célébrer son installation dans un logement.
⇒PENDAISON, subst. fém.
A. —1. Action de pendre quelqu'un (à un gibet, une potence) pour le faire mourir; p.méton., résultat de cette action. Pendaison d'un criminel; supplice de la pendaison; craindre, risquer la pendaison; assister à une pendaison; être condamné à la pendaison; être exécuté par pendaison. Une belle pendaison de larrons et de larronnesses à la Justice de Paris (HUGO, N.-D. Paris, 1832, p.11):
• ♦ JUPITER: Agamemnon (...) n'avait pas permis que les exécutions capitales eussent lieu en public. C'est dommage. Une bonne pendaison, cela distrait, en province, et cela blase un peu les gens sur la mort.
SARTRE, Mouches, 1943, I, 1, p.15.
2. Action de se pendre pour se suicider; p.méton., résultat de cette action. Suicide par pendaison. Celle-ci a immédiatement alerté le médecin (...) qui a constaté que le cultivateur n'avait pas succombé à la pendaison (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p.8, col. 1).
B. —Pendaison de crémaillère. Fait de pendre la crémaillère; réjouissances que ce fait occasionne. Arrière le gigot! Ceci ne convient pas à une pendaison de crémaillère (BALZAC, C. Birotteau, 1837, p.177). Les entrefilets où se trouvent racontés, par le menu, les pendaisons de crémaillères dans le demi-monde (BOURGET, Cosmopolis, 1893, p.268).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist.1. 1644 «action de pendre quelqu'un» (SAINT-AMANT, Albion, 627 ds OEuvres, éd. J. Lagny, 1969, t.3, p.315); 2. 1837 pendaison de crémaillère (BALZAC, loc. cit.). Dér. de pendre; suff. -aison; peut-être empr. au prov. (cf. G. MERK, Les Héritiers et les substituts du suff. lat. -tione en Gallo-romania, thèse, Lille 1982, pp.118-122). Cf. lat. médiév. penditio «action de pendre, de suspendre» (1370 ds LATHAM) et a. prov. pendeso (1262), pendezo (1356) ds LEVY Prov., s.v. pendezon. Fréq. abs. littér.: 48.
pendaison [pɑ̃dɛzɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1644; pendezon, XIVe; de pendre.
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1 Action de pendre (qqn). || La pendaison d'un condamné par le bourreau. ⇒ Vx. 2. Branchage, penderie (I.). || Le supplice de la pendaison, peine infligée autrefois en France à certains criminels, encore en usage dans quelques pays. ⇒ Corde, fourche (fourches patibulaires), gibet, hart (vx), potence. || Pendaison des criminels nazis à Nuremberg en 1945. — Action de se pendre. || Suicide par pendaison.
0 (…) dévoré par la gangrène et souffrant d'atroces tortures, il termina sa vie par l'ignoble pendaison volontaire dont les détails ont écœuré plusieurs virtuoses du suicide.
Léon Bloy, le Désespéré, p. 186.
2 Rare. Action de pendre (qqch.). — ☑ Loc. cour. Pendaison de crémaillère.
Encyclopédie Universelle. 2012.