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partial

partial, iale, iaux [ parsjal, jo ] adj.
• 1540; parcial « personne attachée à un parti » 1370; lat. médiév. partialis, de pars « 1. part »
Qui prend parti pour ou contre qqn ou qqch., sans souci de justice ni de vérité, qui a du parti pris. « Le juge partial ne saurait bien juger » (Ronsard).(Choses) « L'histoire est la plus partiale des sciences » (R. Rolland). ⊗ CONTR. Impartial, 1. objectif, neutre; équitable, juste.

partial, partiale, partiaux adjectif (latin médiéval partialis) Qui prend parti pour ou contre quelqu'un, une opinion, qui juge sans souci d'objectivité : Juge partial. Compte rendu partial.partial, partiale, partiaux (difficultés) adjectif (latin médiéval partialis) Sens Ne pas confondre ces deux adjectifs de sens différents. 1. Partial, e = qui est sans objectivité, qui prend parti. - Masculin pluriel en -aux : des juges partiaux; des avis partiaux. 2. Partiel, elle= limité, qui ne représente qu'une partie. Les résultats partiels d'une élection ; une élection partielle. ● partial, partiale, partiaux (synonymes) adjectif (latin médiéval partialis) Qui prend parti pour ou contre quelqu'un, une opinion, qui...
Synonymes :
- arbitraire
- exclusif
- injuste
- intolérant
- partisan
- passionné
- prévenu
- sectaire
- tendancieux
Contraires :
- équitable
- impartial
- intègre
- juste
- légitime
- objectif

partial, ale, aux
adj. Qui manifeste des préjugés, qui manque d'équité dans ses jugements.

⇒PARTIAL, -ALE, -AUX, adj.
A. —1. [En parlant d'une pers.] Qui prend parti pour ou contre quelqu'un ou quelque chose, au mépris de l'équité et de l'objectivité; qui juge avec parti-pris. Synon. partisan, sectaire; anton. impartial, neutre. Arbitre, historien, juge partial; être partial envers qqn, dans qqc. Ne craignez pas d'être partial en lui portant [à Delacroix] une admiration sans réserve (SAND, Corresp., t.3, 1853, p.360):
1. Le romancier est partial, injuste. Browning lui-même est manifestement prévenu contre Guido Franceschini, et il n'entre pas sincèrement dans les sentiments de cet assassin, comme l'eût fait un Russe.
GREEN, Journal, 1944, p.118.
2. [En parlant d'une chose] Qui manifeste de la partialité, du parti pris. Synon. tendancieux. Choix, jugement partial; information, opinion, oeuvre partiale. Nous avons trop senti que le sort partial Donne aux uns tout le bien, aux autres tout le mal (POMMIER, Océanides, 1839, p.250). Pour être juste, c'est-à-dire pour avoir sa raison d'être, la critique doit être partiale, passionnée, politique, c'est-à-dire faite à un point de vue exclusif, mais au point de vue qui ouvre le plus d'horizons (BAUDEL., Salon, 1846, p.101). Ce point de vue partiel et partial, mais vrai dans son principe (THIBAUDET, Réflex. litt., 1936, p.36):
2. Une alliance déclarée étant trop chère, on en était venu à débattre les conditions d'une neutralité partiale que Charles voulait se faire bien payer.
MÉRIMÉE, Don Pèdre Ier, 1848, p.408.
B. —Synon. vx et rare de partiel. Éclipse partiale (Ac. 1798-1835, LITTRÉ).
REM. Partialement, adv. De façon partiale, avec partialité. Juger partialement. (Dict.XIXe et XXes.).
Prononc. et Orth.:[], plur. masc. [-o]. Att. ds Ac. dep. 1694. Ac. 1835 ,,le pluriel partiaux est inusité``. Étymol. et Hist.1. Av. 1473 subst. «attaché à un parti» (JEAN JOUVENEL DES URSINS, Hist. de Charles VI, éd. Denys Godefroy, Paris, 1653, p.230: ceux qui estoient... partiaux des ducs de Berry, d'Orléans...); 2. 1559 adj. (AMYOT, trad. de PLUTARQUE, Hommes illustres, Coriolan, éd. G. Walter, t.1, p.481: un personnage si partial pour la noblesse); [1522] «qui manque d'objectivité» (Lettre de François Ier ds R. Deux-Mondes, t.14, mars-août 1858, p.626. Empr. au lat. médiév. partialis au sens de «factieux (XIIIes. ds NIERM.); de parti pris» (BLAISE Latin. med. Aev.). Fréq. abs. littér.:80. Bbg. DARM. Vie 1932, p.190.

partial, ale, aux [paʀsjal, o] adj.
ÉTYM. 1540; subst. parcial « personne attachée à un parti », 1370; lat. médiéval partialis, de pars « part ». → le doublet Partiel.
Qui prend parti pour ou contre une personne, une chose, un groupe, sans souci de justice ni de vérité; qui a du parti pris. Partisan, sectaire. || Un homme partial (→ Mortification, cit. 4). || Juge partial qui favorise une personne au préjudice d'une autre. Injuste.(Choses). || Autorité partiale, injuste et oppressive (cit.).Choix partial. || Une information (cit. 4) partielle et partiale. Tendancieux.
1 Le juge partial ne saurait bien juger.
Ronsard, Disc. des misères de ce temps, Réponse injures et calomnies.
2 L'histoire est la plus partiale des sciences.
R. Rolland, Voyage musical au pays du passé, V.
3 Il (l'historien) tend et atteint à l'impartialité dans la critique des sources et l'établissement des faits, mais resterait-il impartial dans l'organisation des ensembles qu'il n'en serait pas moins partial dans la mesure même où il est partiel.
R. Aron, Introd. à la philos. de l'histoire, in Picon, Panorama des idées contemporaines, p. 293.
CONTR. Impartial, 1. objectif. — Équitable, juste.
DÉR. Partialement, partialité.

Encyclopédie Universelle. 2012.