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pare-balles

pare-balles [ parbal ] n. m. inv.
• 1873; paraballes 1860; de 2. parer et 1. balle
Plaque de protection contre les balles (1., 2o). Adj. inv. Gilet pare-balles.

pare-balles nom masculin invariable Dispositif établi dans les champs de tir ou stands pour arrêter les balles qui s'écarteraient de la direction normale du tir. ● pare-balles adjectif invariable Gilet pare-balles, gilet de protection en plastique ou en métal, contre les projectiles. ● pare-balles (expressions) adjectif invariable Gilet pare-balles, gilet de protection en plastique ou en métal, contre les projectiles.

pare-balles
n. m. inv. Dispositif servant à protéger des balles.
|| adj. inv. Gilet pare-balles.

⇒PARE-BALLES, subst. masc. inv.
A. —Parois verticales fixées sur armes lourdes de façon à permettre l'ajustement du tir tout en arrêtant les projectiles envoyés par l'adversaire dans les combats. Les affûts [des mitrailleuses Maxim] portent (...) un pare-balles, percé d'une fente qui permet de pointer la pièce (LEDIEU, CADIAT, Nouv. matér. nav., 1899, p.211). V. balle2 ex. 10.
B.En appos. Gilet pare-balles. Vêtement couvrant le haut du corps et fabriqué de manière à protéger des balles ou autres projectiles de faible volume. (Dict.XXes.).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1935, ROB., Lar. Lang. fr.: un, des pare-balles. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p.250: un pare-balle, plur. des pare-balles. V. pare-. Étymol. et Hist. 1860, 10 oct. paraballes (Le Sport cité ds PETIOT); 1869 pare-balles (L. J. G. CHARRIN, De l'emploi d'un abri improvisé expéditif et efficace pour protéger le fantassin contre les balles de l'ennemi, 125-126 cité par BIERBACH). Comp. de la forme pare, du verbe parer2 et de balle2. Bbg. BIERBACH 1982, p.291.

pare-balles [paʀbal] n. m. invar.
ÉTYM. 1873, var. paraballe; de pare-, et balle.
Plaque de protection contre les balles.
Adj. Qui protège des balles (dispositif; vêtement). || Gilet pare-balles en nylon garni de plaquettes armées.N. m. || Porter un pare-balles.
0 Ayant aplati ma figure contre la plaque d'acier, et collé ma paupière au trou du pare-balles, je le vis (un cadavre) tout entier.
H. Barbusse, le Feu, II, XX.

Encyclopédie Universelle. 2012.