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parcage

parcage [ parkaʒ ] n. m.
parquaige « enceinte » fin XIVe; de parquer
1Agric. Parcage des moutons : fertilisation du sol par les déjections des moutons parqués pendant la nuit.
2(1957) Parcage d'une voiture. garage, stationnement. Par ext. rare Parc de stationnement. parc , parking.

parcage nom masculin Action de parquer des animaux, ou des hommes comme des animaux. Action de parquer une voiture dans un garage, dans un parking. Méthode de fertilisation du sol par les déjections des moutons, consistant à enfermer les animaux, la nuit, dans un parc mobile que l'on établit successivement sur les parcelles à fumer. Action de parquer des huîtres. ● parcage (difficultés) nom masculin Sens Action de parquer, de garer un véhicule. Orthographe Avec le c de parc, à la différence du verbe correspondant parquer. Emploi Parcage est l'un des équivalents à utiliser de préférence à l'anglicisme parkingparc

parcage
n. m.
d1./d Action de parquer.
d2./d Action de faire séjourner un troupeau dans un endroit clos, en partic. pour y fumer le sol.
d3./d Action de garer un véhicule. Syn. (officiellement recommandé) de parking.

⇒PARCAGE, subst. masc.
Action de parquer; résultat de cette action.
A. AGRICULTURE
1. [Au Moyen Âge] ,,Droit dû au seigneur par les tenanciers qui avaient un parc à bestiaux, ou qui pouvaient parquer leurs troupeaux chez le seigneur`` (FÉN. 1970). Droit de parcage.
2. Action de parquer du bétail dans un champ, de le mettre au parc la nuit pendant la belle saison; p.méton., lieu de pâture pour les ovins; mode de fertilisation du sol par les déjections des animaux ainsi parqués. Saison du parcage; parcage du bétail, des troupeaux. Au milieu d'un pré, on voyait la petite voiture du berger qui ramassait au loin ses bêtes pour le parcage (A. DAUDET, Trente ans Paris, 1888, p.294).
3. P. anal., péj. Action de parquer des personnes; résultat de cette action. Parcage de prisonniers. Le tout sous le bon plaisir des prétoriens qui garderont avec l'artillerie le parcage de ces nouveaux esclaves qu'on nomme prolétaires (CHATEAUBR., Mém., t.1, 1848, p.633). Le tohu-bohu de deux guerres mondiales et leurs séquelles économiques, sociales (...) industrialisation à outrance de la planète, famine généralisée, transhumance, parcage des humains (CENDRARS, Lotiss. ciel, 1949, p.144).
B.P. anal.
1. Parcage (des huîtres, des moules). Action de placer ces mollusques comestibles dans des parcs pour l'élevage. Parcage d'élevage, de culture. D'autres hommes (...) s'occupent du parcage, opération délicate, surtout lorsque les huîtres viennent directement de la baie de Cancale (J. LECOMTE ds BESCH. 1845).
2. PÊCHE. Action d'agencer des parcs à poissons en bord de mer. (Dict.XIXe et XXes.).
C.Néologisme
1. Action de garer, de parquer un véhicule sur une aire de stationnement, un parc; résultat de cette action. Synon. garage, parking, stationnement. Parcage autorisé; parcage de voitures dans le sous-sol, au pied d'un immeuble; parcage d'autobus, de camions. Chaque jour, on enregistre aux portes de la ville un mouvement de 750000 véhicules. Devant cette prolifération, les moyens de parcage paraissent singulièrement étriqués (Le Figaro, 12 juin 1967 ds GILB. 1971).
2. P. méton., rare. Parc de stationnement. Synon. garage, aire (de stationnement), parking. Parcage payant. Création de parcages pour les caravanes (L'Argus, 28 déc. 1961, p.7 ds Vie Lang. 1962, p.113). La révision, dans un sens extensif, des programmes relatifs à la construction d'autoroutes, voies de dégagement et parcages (Tendances, févr. 1967 ds GILB. 1971).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist.1. Fin XIVes. «endroit clos, enceinte» parquaige (J. LE FÈVRE, Chron., I, 360, Soc. Hist. de Fr. ds GDF. Compl.); XVes. parcage «parc» (Mém. de P. de Fenin, an 1423, Soc. de l'H. de Fr. ds GDF.), en m. fr. seulement; 2 a) 1611 «action de faire séjourner des moutons dans un parc» (COTGR.); b) 1845-46 «méthode de fertilisation des sols par les déjections des moutons parqués de place en place» (BESCH.); 3. a) 1845 pêche «action de placer des coquillages (ici des huîtres) dans un parc pour les engraisser rapidemment» (ibid. qui cite J. Lecomte); b) 1903 «action d'agencer des filets et des clayonnages pour capturer les poissons de mer» (Nouv. Lar. ill.); 4. 1949 «action de laisser en stationnement un véhicule automobile» (code élaboré par la Convention de Genève d'apr. Vie Lang. 1957, p.78). Dér. de parquer; suff. -age.

parcage [paʀkaʒ] n. m.
ÉTYM. Fin XIVe, parquaige; dér. de parquer.
Action de parquer; résultat de cette action.
1 Agric. || Parcage des moutons, action de les mettre dans un parc; méthode de fertilisation du sol par les déjections des moutons parqués pendant la nuit.
2 (1957). || Parcage d'une voiture. || Parcage autorisé, interdit. Garage, stationnement. Par ext. Parc de stationnement. Parc.
REM. On emploie couramment le mot anglais parking pour « action de parquer » et « parc de stationnement » (parking place en angl.); mais les mots garage, parcage au premier sens, parc ou parcage au second sens, le remplacent avantageusement.

Encyclopédie Universelle. 2012.