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• 1861; de ostréi-, d'apr. agriculture

n. f. élevage des huîtres.

⇒OSTRÉICULTURE, subst. fém.

Élevage des huîtres. Si personne ne mangeait plus d'huîtres, que deviendraient les producteurs? Il y a déjà bien assez de misère. En particulier, l'ostréiculture est une richesse nationale à sauvegarder (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1938, p.154). L'ostréiculture s'est solidement implantée en France. Il s'agit d'une véritable culture puisqu'elle débute à la collecte du naissain ou frai d'huîtres pour se poursuivre par l'élevage, l'engraissement et aboutir à la préparation et à l'expédition aux consommateurs des mollusques adultes (BOYER, Les Coquillages comestibles, 1968, p.56).

REM. Ostréicole, adj. Qui a rapport à l'ostréiculture. Industrie ostréicole. Il faut analyser séparément les établissements ostréicoles et mytilicoles [s.v. mytil(i)-], car les méthodes utilisées sont très différentes (BOYER, Pêches mar., 1967, p.80).

Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1867, 28 oct. (L'Exposition Universelle de 1867, t.2, p.331). Comp. de l'élém. formant ostrei- «huître», du lat. ostrea, gr. «huître», et de culture sur le modèle de agriculture.

ostréiculture [ɔstʀeikyltyʀ] n. f.

ÉTYM. 1861, Année sc. et industr. 1862, p. 154, « le procédé d'ostréiculture mis en usage dans nos mers »; de ostréi-, et -culture.

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♦ Élevage des huîtres. || L'ostréiculture était déjà connue des Romains. || L'ostréiculture se pratique dans les parcs à huîtres, souvent situés dans des rivières à marées. → Mytiliculture, cit.