ope [ ɔp ] n. f. ou m.
• 1547; lat. opa, gr. opê « ouverture »
♦ Archit. Trou ménagé dans un mur et destiné à recevoir une poutre, un boulin. — Opes d'une frise dorique : ouvertures réelles ou simulées entre les métopes.
⊗ HOM. Hop.
ope
n. m. ou f. ARCHI Emplacement ménagé dans une maçonnerie pour recevoir l'extrémité d'une poutre, d'un madrier d'échafaudage. Syn. trou de boulin.
|| Trou d'évacuation pour la fumée.
⇒OPE, subst. masc.
ARCHIT. ,,Trou qui est destiné à recevoir une poutre, une solive, un chevron, un boulin, etc.`` (Ac. 1935).
— En partic. Opes d'une frise dorique. Ouvertures réelles ou simulées entre les métopes. (Dict. XIXe et XXe s.).
Rem. Noté comme subst. masc. ds LITTRÉ, GUÉRIN 1892, Ac. 1935; subst. fém. ds DG, Lar. Lang. fr.; subst. masc. ou fém. ds ROB., Lexis 1975, Hachette 1980; subst. masc. plur. ds Ac. 1798-1878.
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1762-1878: opes; 1935: ope. Étymol. et Hist. 1547 (J. MARTIN, Arch. de Vitruve, f°52 r°). Empr. au lat. ope, -es, gr. , - «id.».
O. P. E. ou OPE [opeø] n. f. invar.
ÉTYM. V. 1985; sigle de Offre Publique d'Échange.
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♦ Fin. Procédure d'acquisition de parts d'une société cotée en Bourse où l'acquéreur propose d'autres titres en échange ou en paiement de ceux qui sont détenus par les actionnaires de la société convoitée. || Opération financière réalisée dans le cadre d'une OPE. || Société faisant l'objet d'une O. P. E. || Lancer une OPE sur un groupe industriel. — À la différence de OPA, le mot n'est pas entré dans l'usage courant.
Encyclopédie Universelle. 2012.