navrant, ante [ navrɑ̃, ɑ̃t ] adj.
• 1787; de navrer
1 ♦ Qui navre, provoque la tristesse, le découragement. ⇒ affligeant, attristant, consternant, décourageant, désolant, pénible. « ce frisson qui vous passe dans le dos à la vue de certaines petites choses navrantes » (Maupassant).
2 ♦ Fâcheux, regrettable. Il n'écoute personne, c'est navrant. ⇒ déplorable. Un film d'une médiocrité navrante.
⊗ CONTR. Consolant, réconfortant.
● navrant, navrante adjectif Qui est ennuyeux, fâcheux, regrettable : C'est navrant, mais nous n'y pouvons rien. Qui afflige, désole, décourage : Sa bêtise est navrante. ● navrant, navrante (synonymes) adjectif Qui est ennuyeux, fâcheux, regrettable
Synonymes :
- cruel
- déchirant
- désespérant
- désolant
- pénible
- poignant
Qui afflige, désole, décourage
Synonymes :
- déplorable
- triste
navrant, ante
adj. Qui cause une profonde affliction. Un spectacle navrant.
|| Cour. Regrettable. Un contretemps navrant.
⇒NAVRANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. —Part. prés. de navrer.
II. —Adjectif
A. —Qui remplit d'une profonde tristesse. Synon. affligeant, déchirant, désolant, pénible, pitoyable. Spectacle navrant. L'horizon est toujours maussade, le paysage navrant, la tour sinistre (SAND, Beaux MM. Bois-Doré, t.1, 1857, p.28). Les imbéciles sont des êtres navrants dans les petites choses comme dans les grandes (DURANTY, Malh. H. Gérard, 1860, p.83). Vu Charles Edmond. Ce n'est plus un homme, c'est un auteur tombé, un aplatissement, une démolition. Il a la voix du Christ à la troisième heure du vendredi-saint: on ne le joue plus! Il est navré et navrant (GONCOURT, Journal, 1860, p.818).
B. —P.exagér. Ennuyeux, fâcheux, contrariant, décevant. Un contretemps navrant. Les vaches même (...) ne sont plus amusantes et n'ont pas l'air de s'amuser non plus. C'est navrant (VERLAINE, OEuvres compl., t.4, Mes hôp., 1891, p.310).
Prononc. et Orth.:[
], [na-], fém. [-
]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1787 «qui cause une profonde affliction» (FÉR.); 2. 1856 «ennuyeux, contrariant» (BARRIÈRE, CAPENDU, Faux bonsh., II, 9, p.72). Part. prés. de navrer. Fréq. abs. littér.:246. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 94, b) 785; XXe s.: a) 523, b) 229.
], [na-], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1787 «qui cause une profonde affliction» (FÉR.); 2. 1856 «ennuyeux, contrariant» (BARRIÈRE, CAPENDU, Faux bonsh., II, 9, p.72). Part. prés. de navrer. Fréq. abs. littér.:246. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 94, b) 785; XXe s.: a) 523, b) 229.
navrant, ante [nɑvʀɑ̃, ɑ̃t] adj.
ÉTYM. 1787; de navrer.
❖
1 Qui navre, provoque l'affliction, la tristesse, le découragement. ⇒ Affligeant, attristant, décourageant, déplorable, désespérant, désolant, douloureux, funeste, lamentable, pénible, triste. || Nouvelle navrante. || La situation de cette famille est navrante. ⇒ Pitoyable. || Pays morne et navrant (→ Appauvrissement, cit. 1). || Voix navrante et faible (cit. 25). || Choses navrantes dont la vue donne le frisson (cit. 12). || Plainte navrante. ⇒ Déchirant, émouvant, poignant.
1 (…) jamais je ne me suis plainte d'avoir été (…) abandonnée avec des paroles si offensantes et si navrantes (…)
G. Sand, Lettres à Musset, XII, Hiver 1834-1835.
2 Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les aubes sont navrantes.
Rimbaud, Poésies, XLI, « Le bateau ivre ».
3 À cette heure si matinale et si fraîchement mystérieuse (…) il semblait qu'on surprît les choses dans leur navrant colloque de lassitude et de mort (…)
Loti, Ramuntcho, II, XII.
2 (XXe). Très contrariant, ennuyeux, fâcheux (→ Idiot, cit. 10). || Il n'écoute personne; c'est navrant. — Cet article, ce film est navrant. ⇒ Lamentable.
❖
CONTR. Consolant, réconfortant.
Encyclopédie Universelle. 2012.