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mulot

mulot [ mylo ] n. m.
XIIIe; mulotes plur. XIIe; du bas lat. mulus « taupe »; frq. °mull
1Petit rongeur (muridés) appelé aussi rat des champs, qui se nourrit de bourgeons et de graines.
2(1997) Plais. Souris d'ordinateur. « Le mulot et Internet ont fini par réveiller tout le monde » (Le Monde, 1997).

mulot nom masculin (bas latin mulus, taupe, du francique mull) Petit rongeur des bois et des champs, un peu plus grand qu'une souris, à queue écailleuse et munie de quelques poils. (Nuisible aux cultures, aux œufs et aux oisillons, le mulot vit dans un terrier.)

mulot
n. m. Rat des bois et des champs (Fam. muridés) vivant notam. en Europe et en Afrique du Nord.

⇒MULOT, subst. masc.
Petit mammifère rongeur à longue queue (de la famille des Muridés), un peu plus grand que la souris, qui vit dans les bois, les champs, et cause des dégâts importants aux récoltes. Synon. souris des bois. [Le] mulot industrieux qui se creuse une habitation souterraine pour passer l'hiver (NODIER, Trilby, 1822, p. 179). Les mulots et les insectes, n'ayant pu creuser assez avant leur repaire, coulaient sur les sabots de l'homme avec les racines éventrées du froment (R. BAZIN, Blé, 1907, p. 287) :
J'ai remarqué souvent les soins que prend le chat pour ne pas blesser le mulot avec lequel il joue (contrairement à l'opinion courante). Il est moins délicat avec la souris qui, plus agile, risquerait de lui échapper.
GIDE, Journal, 1931, p. 1069.
En appos. Il entretenait, dans sa solitude, des relations intimes avec deux chauves-souris et avec un gros rat mulot (VERNE, 500 millions, 1879, p. 85).
P. métaph. Quelle serait mon attitude avec Robert? (...) Je n'osais m'avouer le plaisir que je me promettais, à jouer comme un chat, avec ce triste mulot (MAURIAC, Nœud, 1932, p. 222).
Prononc. et Orth. :[mylo]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. XIIIe s. [ms.] mulos plur. (MARIE DE FRANCE, Fables, éd. R. Warnke, LXXIII, 2, 19 et 67 [var. du ms. Q]). Var. de mulet « id. » (XIIIe s.-début du XVe s. MARIE DE FRANCE, loc. cit. [var. des mss A, D, M, N]), lui-même prob. dimin. de mul « id. » (XIIIe s., ID., ibid., 67), att. sous la forme muli dans les Gloses de Reichenau, éd. H. W. Klein et A. Labhardt, t. 1, 1572 : talpas : muli qui terram fodunt, qui est à rapprocher du m. néerl. mol « taupe », remontant à un frq. mul « id. ». L'u est prob. dû à l'infl. de mulet1 (cf. FEW t. 16, p. 578b). On trouve aussi une forme latinisée mulotes (ca 1120, BALDRICIUS BURGULIENSIS, Translatio Valentini, I, 4, col. 1154c ds Nov. Gloss.). Fréq. abs. littér. : 39. Bbg. BRÜCH (J.). Frz. linot, linotte... Z. rom. Philol. 1935, t. 55, p. 643.

mulot [mylo] n. m.
ÉTYM. XIIIe; mulotes, plur., XIIe; du bas lat. mulus « taupe »; francique mull; suff. -ot.
1 Petit mammifère rongeur (Muridés) également appelé souris des bois, souris ou rat des champs. || Le mulot est souvent confondu avec le campagnol, également nommé « rat des champs », mais diffère de lui par sa queue (longue et nue). || Hiboux (cit. 5) qui détruisent les mulots.
1 Le mulot est plus petit que le rat et plus gros que la souris (…) il est remarquable par les yeux qu'il a gros et proéminents (…) Il habite (…) les terres sèches et élevées (…) Il se retire dans des trous (…) il y amasse une quantité prodigieuse de glands, de noisettes ou de faînes (…) Eux seuls font plus de tort à un semis de bois que tous les oiseaux et tous les autres animaux ensemble (…)
Buffon, Hist. naturelle des animaux, Le mulot.
2 Car aux champs prospéraient le mulot, la musaraigne et le robuste rat agreste, tous friands du miel volé aux abeilles sauvages.
Colette, Prisons et Paradis, p. 34.
tableau Noms de mammifères.
2 (1997; répandu par une émission satirique de télévision). Plais. Souris d'ordinateur. || Cliquer sur le mulot.
DÉR. Muloter.
COMP. Surmulot.

Encyclopédie Universelle. 2012.