CÉRUMEN
CÉRUMEN
Substance jaune, bien liée, sécrétée par les glandes sébacées de la peau du conduit auditif externe. Elle contient des graisses (stéarines et oléines surtout), des sels minéraux et de l’eau. Son rôle est essentiellement protecteur (arrêt des poussières et des petits corps étrangers) et lubrificateur. Son accumulation et sa déshydratation aboutissent à la formation d’un «bouchon» qui peut être à l’origine de bourdonnements d’oreille et empêcher une bonne audition.
cérumen [ serymɛn ] n. m.
• 1726; lat. médiév. cærumen, du class. cera « cire »
♦ Matière onctueuse et jaune, sécrétée par les glandes sébacées du conduit auditif externe. Bouchon de cérumen (cour. bouchon de cire). Coton-tige pour ôter le cérumen. — Adj. CÉRUMINEUX, EUSE [ seryminø, øz ].
● cérumen nom masculin (latin scientifique cerumen, du latin classique cera, cire) Substance grasse, jaune-brun, formée dans le conduit auditif externe par les glandes sébacées qui le tapissent.
cérumen
n. m. Matière molle, jaunâtre et grasse, sécrétée par les glandes sébacées du conduit auditif externe qu'elle lubrifie et protège. Bouchon de cérumen.
⇒CÉRUMEN, subst. masc.
Substance grasse, jaunâtre, sécrétée par les glandes sébacées du conduit auditif externe, qui entretient la souplesse du tympan, garantit l'oreille de la pénétration des corps étrangers mais peut, en s'accumulant, former un bouchon provoquant des bourdonnements et une certaine surdité. J'ai une bonne oreille, Monsieur, que le cérumen ne bouche pas, un tympan souple (A. ARNOUX, Visite à Mathusalem, 1961, p. 166) :
• Le blanc d'œuf qui était l'ingrédient le plus usité pour la détrempe, ils en détruisaient (...) l'écume avec un peu de cerumen [sic], de cire d'oreille.
HUYSMANS, L'Oblat., t. 2, 1903, p. 97.
Prononc. et Orth. :[]. ,,Les terminaisons latines -am; -em, -en; -im; -om, -on, -um étaient prononcées jusqu'au XVIIe siècle comme des voyelles nasales : , , . A partir du XVIIe siècle, on a commencé à instituer une prononciation plus exacte de ces terminaisons en latin et dans les mots latins employés en français ainsi que dans les mots étrangers`` (BUBEN 1935, p. 100). Noter la graph. cerumen, sans accent (ex. supra). Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. [1726 selon BL.-W.5]; 1762 (Ac.). Lat. médiév. caerumen, -inis (1275, Wilhelmus de Saliceto ds Mittellat. W., s.v. cerumen, 500, 53), lat. sc. cerumen auris « id. » (1753, Encyclop. t. 3, p. 474b, s.v. cire), dér. du lat. cera (cire). Fréq. abs. littér. :2. Bbg. DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 260.
cérumen [seʀymɛn] n. m.
ÉTYM. 1726; lat. médiéval caerumen, du lat. class. cera « cire ».
❖
♦ Matière onctueuse et jaune qui est sécrétée par les glandes sébacées du conduit de l'oreille externe. || Bouchon de cérumen. || Cure-oreille pour ôter le cérumen.
0 Cerumen. — « Cire humaine ». Se garder de l'ôter parce qu'elle empêche les insectes d'entrer dans les oreilles.
Flaubert, Dict. des idées reçues.
❖
DÉR. Cérumineux.
Encyclopédie Universelle. 2012.