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morte-saison

morte-saison [ mɔrt(ə)sɛzɔ̃ ] n. f.
• v. 1400; de 2. mort et saison
Époque de l'année où l'activité est réduite dans un secteur de l'économie. C'est la morte-saison du tourisme. Station déserte en morte-saison. Des mortes-saisons.

morte-saison, mortes-saisons nom féminin Période où l'activité est très faible pour un commerce, une industrie, etc. ● morte-saison, mortes-saisons (difficultés) nom féminin Orthographe Avec un trait d'union. - Plur. : des mortes-saisons.

morte-saison
n. f. Temps où la terre ne produit rien.
|| Par ext. Période de l'année pendant laquelle l'activité économique diminue. Des mortes-saisons.

⇒MORTE-SAISON, subst. fém.
Saison où l'activité est moindre pour un corps de métier. L'été est la morte-saison des fourreurs (Ac. 1835-1935). Il ne connaissait quelque repos que durant les mois de morte-saison de la Côte qu'il passait à la Moulo (PESQUIDOU., Livre raison, 1928, p.184).
Prononc. et Orth.:[], [-se-]. Plur. des mortes-saisons. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. Ca 1382 «saison où la terre ne produit plus rien, hiver» (JEAN CUVELIER, Chron. de Du Guesclin, éd. E. Charrière, 9237); 1409 (JEAN LE MEINGRE dit BOUCICAUT, Livre des faicts, I, XIII, éd. J. Michaud et J.J. Poujoulat ds Mém. hist. de France, t.2, p.225b); 2. 1611 «période où l'on ne doit pas pêcher certains poissons — le hareng, notamment» (COTGR.); 3. 1690 (FUR.: le temps où on manque de quelque chose. En vacances, on est en une morte saison pour trouver à travailler). Comp. de mort2, adj. et de saison. Fréq. abs. littér.:29.

morte-saison [mɔʀt(ə)sɛzɔ̃] n. f.
ÉTYM. V. 1400; de 2. mort, et saison.
Époque de l'année où l'activité est réduite (dans un secteur de l'économie). || Des mortes-saisons.

Encyclopédie Universelle. 2012.