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morse

1. morse [ mɔrs ] n. m.
• 1618; mors 1540; finnois mursu, ou lapon morssa
Grand mammifère marin des régions arctiques (pinnipèdes), amphibie, carnivore, au corps épais et allongé, que l'on chasse pour son cuir, sa graisse et l'ivoire de ses défenses ( rohart). Troupeau de morses. morse 2. morse [ mɔrs ] n. m.
• 1856; mot angl. amér., du nom de l'inventeur
Système de télégraphie électromagnétique et de code de signaux utilisant des combinaisons de points et de traits ( S. O. S.). Signaux en morse. Adjt Alphabet morse.

morse nom masculin (russe morj, du lapon morchcha) Gros mammifère marin proche des otaries, aux canines supérieures transformées en défense dans les deux sexes. ● morse (homonymes) nom masculin (russe morj, du lapon morchcha) morce nom fémininmorse nom masculin (peut-être de mors) Cône morse, emmanchement conique de dimensions normalisées, d'une conicité de l'ordre de 5 %, permettant le centrage et l'entraînement d'un arbre, d'un mandrin, d'un outil de coupe, etc. ● morse nom masculin (de S.Morse, nom propre) Abréviation de code Morse. ● morse (expressions) nom masculin (peut-être de mors) Cône morse, emmanchement conique de dimensions normalisées, d'une conicité de l'ordre de 5 %, permettant le centrage et l'entraînement d'un arbre, d'un mandrin, d'un outil de coupe, etc. ● morse (homonymes) nom masculin (peut-être de mors) morce nom fémininmorse (homonymes) nom masculin (de S.Morse, nom propre) morce nom féminin

morse
(Samuel Finley Breese) (1791 - 1872) peintre et physicien américain; inventeur du télégraphe électrique qui utilise le code morse.
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morce ou morse
n. f. (Suisse) Syn. de bouchée (sens 1). Elle est bonne ta pomme? Fais-moi goûter une morce.
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morse
n. f. V. morce.
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morse
n. m. Grand mammifère marin des régions arctiques (Odobenus rosmarus), long de 3 à 4 m, pouvant peser jusqu'à une tonne, aux canines supérieures développées en défenses.
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morse
n. m. TELECOM Code inventé par S. Morse, dont chaque signe est constitué de points (correspondant à des impulsions brèves) et de traits (impulsions longues).
|| adj. Appareil morse, qui utilise ce code.

I.
⇒MORSE1, subst. masc.
ZOOL. Grand mammifère marin (de l'ordre des Pinnipèdes) des régions arctiques, amphibie et carnassier, au corps épais et allongé pouvant atteindre cinq mètres, aux membres courts en forme de nageoires, qui est chassé pour sa peau, sa graisse et l'ivoire des défenses que porte le mâle. Synon. éléphant de mer, veau marin. Je vis sur leurs socles de glace ces morses à figure humaine, accroupis et rêveurs comme les sphinx de Thèbes (FEUILLET, Scènes et com., 1854, p.18). Les morses ressemblent aux phoques par la forme de leurs corps et par la disposition de leurs membres. Mais les canines et les incisives manquent à leur mâchoire inférieure (VERNE, Vingt mille lieues, t.2, 1870, p.163). Le morse (...) vivant d'ordinaire en grands troupeaux est assez commun dans toutes les régions arctiques. Deux grandes défenses d'ivoire sortent de sa mâchoire supérieure et ont parfois une longueur d'un mètre (ROUCH, Régions polaires, 1927, p.186).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1540 mors (ANTOINE DES GOYS trad. de JEAN BOEMUS, Recueil de diverses histoires touchant les situations de toutes les regions et pays, f°158 v°); ca 1570 morce marin (AGRIPPA D'AUBIGNÉ, Printemps, éd. E. Réaume et de Caussade, t.3, p.158); 1618 morse subst. (H. G. H., Histoire du Spitsberghe, p.8); rare jusqu'à la fin du XVIIIe s., le mot s'est généralisé grâce à BUFFON (Hist. nat., Quadrupèdes, t.6, p.204). Empr. au russe morz «id.», lui-même empr. au lapon morssa «id.» prob. ainsi nommé d'après son cri. Le mot s'est répandu au XVIe s. en Europe occidentale, grâce aux trad. de relations de voyages (cf. FEW t.20, p.41 et O. JÄNICKE ds Mél. Wartburg t.2, 1968, p.444). L'expr. morce marine est prob. empr. à l'angl. mors marine (1482 ds NED), lui-même empr. au lapon par l'intermédiaire du finnois mursu (cf. FEW, loc. cit.). Bbg. GIESE (W.). . Jahrb. 1952, t.5, pp.392-395. — GOUGENHEIM (G.). Le Moyen Âge. 1953, t.59, pp.227-229. — KIPARSKY (V.). L'Hist. du morse. Annales Academiae Scientiarum Fennicae. Series B. 1952, t.73, n°3, pp.1-51.
II.
⇒MORSE2, subst. masc.
Souvent en emploi apposé
A. — Code utilisé en télégraphie électromagnétique combinant des sons brefs et des sons longs transcrits par des points et des traits. Alphabet morse; émettre en morse; signaux en morse.
[Avec transmission par d'autres moyens auditifs ou visuels (fanal, lampe, sifflet)] Il a l'habitude des signaux par le feu; d'ailleurs (il compte), ces abrutis sont en train de transmettre en morse, — mais pas en langage clair (MALRAUX, Espoir, 1937, p.508).
P. anal. La nuit tombe (...) tandis que se précise le Morse des rainettes et que retentit le premier ricanement de la hulotte (H.BAZIN, Mort pt cheval, 1949, p.256).
B. — Appareil de télégraphie manuel ou automatique, servant à transmettre des signaux. Appareil morse. On lui préfère [au télégraphe à cadran] aujourd'hui le Morse qui exige un apprentissage pour sa manipulation, mais qui (...) surtout a le très grand avantage d'écrire les dépêches (BRICKA, Cours ch. de fer, t.2, 1894, p.169). Le télégraphe morse (...) se compose: d'un appareil de transmission, ou manipulateur et d'un appareil de réception, qui comprend essentiellement un électro-aimant attirant une palette (A. LECLERC, Télégr. et téléph., 1924, p.102):
♦ Il courut au télégraphe, mais dans l'office bruissant du tac-tac des morses qui expriment des pensées en leur langage de choses dressées par l'homme à parler, pas un mot ne l'attendait.
THARAUD, Dingley, 1906, p.99.
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1856 alphabet morse (BECQUEREL, Traité d'électricité et de magnétisme, t.3, p.301); 1860 [1re éd. 1859] télégraphe Morse (L. FIGUIER, L'Année sc. et industr., p.234); 1869 subst. morse (MAX. DU CAMP, Paris, ses Organes, I, 188 ds BONN., p.96). Du nom du physicien amér. S. F. B. Morse (1791-1872), inventeur de l'alphabet du même nom, qui fit breveter en 1838 l'emploi des électro-aimants dans la télégraphie (cf. REY-GAGNON Anglic.), att. dans l'expr. Morse's Telegraph dès 1847 ds NED.
STAT.Morse1 et 2. Fréq. abs. littér.:54.

1. morse [mɔʀs] n. m.
ÉTYM. Fin XVIe; mors, 1540; empr. au lapon morssa ou au finnois mursu.
Mammifère pinnipède des régions arctiques, amphibie au corps épais, allongé, pouvant atteindre quatre à cinq mètres de long. || Troupeau de morses. || On chasse les morses pour leur fourrure, leur cuir, leur graisse, l'ivoire de leurs défenses ( Rohart). || Le morse est beaucoup plus grand que les autres pinnipèdes (phoque, otarie).
0 Le nom de vache marine, sous lequel le morse est le plus généralement connu, a été très mal appliqué (…) le nom d'éléphant de mer (…) est mieux imaginé (…) Le morse a, comme l'éléphant, deux grandes défenses d'ivoire (…)
Buffon, Hist. nat. des animaux, Le morse.
tableau Noms de mammifères.
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2. morse [mɔʀs] n. m.
ÉTYM. 1856; mot anglo-amér., du nom de l'inventeur Samuel Morse (1791-1872).
Système de télégraphe électromagnétique et de code de signaux (J. Brun, Dict. de la radio). || Le morse, et, par appos., l'alphabet morse. || L'alphabet morse utilise des combinaisons de points et de traits. || Signaux en morse, transmis à la main (manipulateur) ou automatiquement (bande perforée).Par ext. || Signaux visuels en alphabet morse.
0 Rien à faire (…) ils ne verraient pas le morse, le sifflet ne porterait pas.
Roger Vercel, Remorques, V.

Encyclopédie Universelle. 2012.