montagnette [ mɔ̃taɲɛt ] n. f. ♦ Fam. Petite montagne. « Les Alpines, cette chaîne de montagnettes pas bien méchantes ni très hautes » (A. Daudet).
● montagnette nom féminin Familier. Petite montagne.
montagnette
n. f. (Aoste)
d1./d Pâturage de moyenne altitude.
d2./d Résidence secondaire en haute montagne.
⇒MONTAGNETTE, subst. fém.
Région. (Alpes). Alpage de basse altitude. Ma chambre élégante, proprette, située au sommet du pignon, regarde par une double fenêtre à arceau du côté du lac et de Genève. Une pente de vignes et de vergers conduit le regard à l'Arve dont la vallée sinueuse contourne le pied de la montagnette à laquelle est adossée notre maison (AMIEL, Journal, 1866, p.473). Les Tarasconnais les aimaient beaucoup leurs Pères-blancs, doux, bons, inoffensifs, et qui savaient tirer des herbes parfumées dont la montagnette est couverte un si excellent élixir (A. DAUDET, Port-Tarascon, 1890, p.19).
— En partic. ,,Étape au cours d'un mouvement de transhumance entre les prairies de fauche de la vallée et les alpages des hautes pelouses. La montagnette se compose d'ordinaire de parcelles de fauche et de parcelles de pacage, avec un fenil et un abri pour les bergers`` (FÉN. 1970).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. Début du XVe s. montaignete (Boucicaut, I, 3 ds LITTRÉ). Dér. de montagne; suff. -ette (-et). Bbg. HASSELROT 1957, p.215.
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. Début du XVe s. montaignete (Boucicaut, I, 3 ds LITTRÉ). Dér. de montagne; suff. -ette (-et). Bbg. HASSELROT 1957, p.215.
montagnette [mɔ̃taɲɛt] n. f.
ÉTYM. Fin XIVe; de montagne.
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0 Les Alpes à Tarascon ?… Non, mais les Alpines, cette chaîne de montagnettes (…) pas bien méchantes ni très hautes (150 à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer)… et que l'imagination locale a décoré de noms fabuleux (…) : le Mont Terrible, le Bout-du-Monde (…)
Alphonse Daudet, Tartarin sur les Alpes, II.
Encyclopédie Universelle. 2012.