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• 1526; lat. ecclés. monogamia, mot gr.

♢ Zool. État des animaux qui forment un couple exclusif, au moins pendant qu'ils élèvent leurs petits.

Contraires :

n. f. Fait d'être monogame.

|| Régime juridique dans lequel une personne ne peut avoir légalement qu'un seul conjoint.

⇒MONOGAMIE, subst. fém.

A. — ,,Union conjugale d'un seul homme avec une seule femme ou état d'un individu ayant un conjoint unique`` (Méd. Biol. t.2 1971). S'il y a à peu près autant de femmes que d'hommes, la monogamie s'impose; si, pour quelque raison, le nombre des femmes vient à l'emporter, la polygamie vaut peut-être mieux pour le bonheur général (MAUROIS, Silences Bramble, 1918, p.125):

• 1. La monogamie n'est pas indiquée par la constitution physiologique de l'homme; mais elle est nécessaire à la formation et au maintien des grandes races; la monogamie a reçu de l'opinion l'autorité d'une loi quasi naturelle.

RENAN, Dialog. philos., 1876, p.35.

B. —Spécialement

1. DR. ,,Régime juridique en vertu duquel un homme ou une femme ne peut avoir plusieurs conjoints en même temps`` (CAP. 1936). La monogamie est de règle dans quelques tribus primitives (LOWIE, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p.268):

• 2. ... si je veux, fait plus individuel, me marier, avoir des enfants, même si ce mariage dépend uniquement de ma situation, ou de ma passion, ou de mon désir, par là j'engage non seulement moi-même, mais l'humanité tout entière sur la voie de la monogamie.

SARTRE, Existent., 1946, p.27.

2. BOT. ,,Type de reproduction caractérisé par une seule fusion de gamètes`` (Méd. Biol. t.2 1971).

3. ZOOL. ,,Habitude de ne s'accoupler qu'avec un seul partenaire pendant la période du rut`` (Méd. Biol. t.2 1971).

Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1526 «condition de mariage où l'homme n'a qu'une seule femme» (LOYS LASSERE, Vie de Mgr S. Hierosme, 45 r° ds DELB. Notes mss); 2. 1749 (DALIBARD, Florae parisiensis prodomus, p. LIV); 1840 zool. (Ac. Compl. 1842). 1 empr. au b. lat. monogamia «id.», gr. ; 2 empr. au lat. sc. monogamia (LINNÉ Syst. Nat., Regnum vegetabile, 1735) formé du gr. - de «seul, unique» (v. mono-) et de -, de «j'épouse» (v. -game, -gamie); cf. angl. monogamy att. dans le domaine de la zool. en 1785 (NED).

DÉR. Monogamique, adj. Qui se rapporte à la monogamie, qui appartient à la monogamie. Peuple, société monogamique. L'union conjugale sera des deux parts monogamique et indissoluble (PROUDHON, Pornocratie, 1865, p.54). Le complexe d'Oedipe est un produit de la société patriarcale monogamique, comme l'ont montré Westermarck et Malinovski (DELAY, Ét. psychol. méd., 1953, p.160). Bot. [En parlant de plantes, d'arbres] Dont les fleurs sont séparées et distinctes. (Dict. XIX^e et XX^e s.). — []. — 1^re attest. 1823 (Dict. des termes de méd.); de monogamie, suff. -ique.

monogamie [mɔnogami] n. f.

ÉTYM. 1526; lat. monogamia, mot grec. → Mono-, et -gamie.

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1 « Régime juridique en vertu duquel un homme ou une femme ne peut avoir plusieurs conjoints en même temps » (Capitant). ⇒ Mariage.