moirure [ mwaryr ] n. f.
• 1894; de moirer
♦ Effet du moiré; reflet, chatoiement d'une surface moirée. Les moirures d'un plan d'eau au clair de lune.
● moirure nom féminin Littéraire. Effet de moire.
⇒MOIRURE, subst. fém.
Gén. au plur.
A. — Aspect, effets chatoyants d'une étoffe moirée. Les moirures changeantes de sa robe la rendaient pareille à l'ondine d'une rivière en course, qui passe sous l'ombre des feuillages, puis dans les clartés du soleil (ADAM, Enf. Aust., 1902, p.322).
B. — P. anal., littér. Ondoiement, chatoiement. L'esquif (...) file droit à la surface, (...) suivi au loin d'une traîne fastueuse, de moirures, de reflets, de dansantes escarboucles (GENEVOIX, Boîte à pêche, 1926, p.167). Les flèches de lumière, rompues par les verdures, n'arrivaient qu'en pointes émoussées, en reflets glauques, se dispersaient en mornes scintillations, en moirures qui s'épuisaient (LA VARENDE, Centaure de Dieu, 1938, p.113). Moirures des yeux dont on en peut pas connaître la couleur particulière, mais dont on voit luire l'huile (GIONO, Chron., Noé, 1947, p.291).
— TÉLÉV. Déformation de l'image télévisée par des lignes ondoyantes. Les bruits se traduisent par l'apparition de points lumineux, de voiles, de moirures qui se superposent à l'image (MATRAS, Radiodiff. et télév., 1958, p.86).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1888 (PLOWERT). Dér. de moire; suff. -ure. Bbg. QUEM. DDL t.4.
moirure [mwaʀyʀ] n. f.
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♦ Effet du moiré; reflet de la moire ou d'une surface moirée; couleurs chatoyantes de ce qui est moiré. || Les moirures d'un plan d'eau au clair de lune.
0 (…) les médaillons bombés à l'arrondi parfait, découpés dans l'épaisseur du chêne, faisaient jouer ses fines moirures (…)
N. Sarraute, le Planétarium, p. 10.
Encyclopédie Universelle. 2012.