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• v. 1900; du lat. mica « parcelle »

n. f. CHIM Agrégat de molécules ou d'ions dont la cohésion est assurée par des forces intermoléculaires.

⇒MICELLE, subst. fém.

A.— CHIM., PHYS. Particule formée d'un agrégat de petites molécules en dispersion dans une solution colloïdale. Ces particules, intermédiaires entre masses de l'ordre des éléments visibles et molécules, sont appelées micelles; elles seront trop grosses pour passer à travers certains filtres très fins (POLICARD, Histol. physiol., 1922, p.37). La stabilisation d'une suspension consiste (...) à fixer autour des micelles argileuses des cations lui conférant une charge élevée (CAILLÈRE, HÉNIN, Minér. argiles, 1963, p.69). On distingue: les micelles anioniques à charge négative (savons), les micelles cationiques à charge positive (amines quaternaires) et les micelles neutres, constituées de molécules ne pouvant être ionisées (Encyclop. Sc. Techn. t.3 1970, p.480). V. colloïde ex. et floculation ex.

B.— BOT. Petite particule fibrillaire, constituant de la paroi cellulaire (d'apr. GATIN 1924). Pour Naegeli la paroi cellulaire, dans le bois, serait constituée de petits blocs de cellulose, les micelles, disposées un peu comme les briques constituant un mur et liées ensemble par une substance complexe à base de lignine (Hist. gén. sc., t.3, vol.1, 1961, p.428).

Prononc.: []. Étymol. et Hist. 1903 (Nouv. Lar. ill.). Dér. de mica; suff. -elle.

micelle [misɛl] n. f.

ÉTYM. V. 1900; dimin. sav. du lat. mica « parcelle ».

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♦ Sciences.

1 Chacune des particules en suspension dans une solution colloïdale (terme dû à Naegeli).

2 Molécule de structure caténaire, de poids moléculaire élevé.

➪ tableau Vocabulaire de la chimie.