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ménure

ménure [ menyr ] n. m.
• 1808; lat. zool. menura, du gr. mênê « lune, croissant » et oura « queue »
Zool. Grand oiseau (passériformes) vivant en Australie, dont le mâle est remarquable par sa queue en éventail, à plumes disposées en forme de lyre. lyre, oiseau-lyre.

ménure nom masculin (latin scientifique menura, du grec mênê, lune) Grand passereau (95 cm de longueur) des forêts d'Australie, dont le mâle adulte possède des plumes caudales évoquant une lyre, d'où son nom d'oiseau-lyre ou porte-lyre.

ménure
n. m. Oiseau australien (le plus grand de tous les passériformes, de la taille d'une pintade), appelé aussi oiseau-lyre à cause des longues plumes recourbées qui ornent la queue du mâle.

⇒MÉNURE, subst. masc.
ORNITH. Oiseau d'Australie de grande taille, de l'ordre des Passereaux et de la famille des Dentirostres (dér. s.v. dent).
Rem. On appelle aussi menure-lyre ou oiseau-lyre le mâle possédant une queue dont les plumes sont disposées en forme de lyre. Pour la première fois, il leur fut donné d'admirer le «menure»: C'est l'oiseau-lyre, dont l'appendice caudal figure le gracieux instrument d'Orphée. Il fuyait entre les fougères arborescentes, et lorsque sa queue frappait les branches, on s'étonnait presque de ne pas entendre ces harmonieux accords dont s'inspirait Amphion pour rebâtir les murs de Thèbes. Paganel avait envie d'en jouer (VERNE, Enf. cap. Grant, t. 2, 1868, p. 185).
Prononc. et Orth.:[]. LITTRÉ, ROB., Lar. Lang. fr.: ménure; mais VERNE, loc. cit.: menure. Étymol. et Hist. 1808 fém. plur. (BOISTE); 1823 masc. (BOISTE Hist. nat.). Empr. au lat. sc. menura (1801, LATHAM d'apr. NEAVE), gr. «lune» et «queue».

ménure [menyʀ] n. m.
ÉTYM. 1808; lat. zool. menura, du grec mênê « croissant de lune », et oura « queue ».
Oiseau passeriforme ténuirostre (Passereaux; Turdidés), de grande taille, remarquable par sa queue étalée en éventail et dont certaines plumes sont disposées en forme de lyre (on l'appelle oiseau-lyre). || Le ménure vit en Australie.
0 Ailleurs, sur les rives et sur l'îlot, se pavanaient (…) un ou deux échantillons de ces ménures splendides, dont la queue se développe comme les montants gracieux d'une lyre.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 158.
tableau Noms d'oiseaux.

Encyclopédie Universelle. 2012.