menhir [ menir ] n. m. ♦ Monument mégalithique, pierre allongée dressée verticalement (cf. Pierre levée). Menhirs disposés en rangées (⇒ alignement) , en cercle (⇒ cromlech) .
● menhir nom masculin (breton menhir, de men, pierre, et hir, long) Monument mégalithique formé par une pierre levée. (Les menhirs étaient sans doute des pierres commémoratives ou des édifices cultuels. Ils peuvent être isolés, disposés en ligne [alignements] ou en cercle [cromlechs].) ● menhir (difficultés) nom masculin (breton menhir, de men, pierre, et hir, long) Prononciation [&ph88;ɔ&ph96;&ph97;ɛ&ph98;] : la finale -men se prononce comme dans il mène. Sens Ne pas confondre le dolmen qui est horizontal et le menhir qui est vertical.
menhir
n. m. Monument mégalithique, pierre plus ou moins allongée, dressée verticalement. Les menhirs peuvent être isolés, groupés en lignes (alignements mégalithiques) ou disposés en un ou plusieurs cercles (cromlechs).
⇒MENHIR, subst. masc.
Monument mégalithique de pierre brute ou légèrement dégrossie, de forme allongée, d'une hauteur variable (généralement 3 à 10 mètres), fiché verticalement dans le sol et faisant généralement partie d'un ensemble disposé parfois en ligne (alignement), parfois en cercle ou demi-cercle (cromlech). On croyait naguère que les dolmens étaient des autels élevés par les druides; on sait aujourd'hui qu'ils représentent des caveaux funéraires où nos ancêtres néolithiques déposaient leurs morts. Les menhirs sont des blocs énormes, sortes d'obélisques grossiers (BOULE, Conf. géol., 1907, p. 209). Dans un champ de maïs se trouve un menhir. Dans le pays, ce vénérable monolithe, bloc celtique, est tenu pour une pierre miraculeuse (BARRÈS, Cahiers, t. 8, 1910, p. 211). V. alignement ex. 9.
Prononc. et Orth.:[
], [me-]. Att. ds Ac. dep. 1878. Au plur. des menhirs. Étymol. et Hist. 1807 (Mémoires de l'Académie celtique, t. 1, p. 261). Empr. au bret. menhir comp. de men «pierre», v. dolmen et hir «long». Fréq. abs. littér.:42. Bbg. Archit. 1972, p.149. — QUEM. DDL t. 9.
], [me-]. Att. ds Ac. dep. 1878. Au plur. des menhirs. Étymol. et Hist. 1807 (Mémoires de l'Académie celtique, t. 1, p. 261). Empr. au bret. menhir comp. de men «pierre», v. dolmen et hir «long». Fréq. abs. littér.:42. Bbg. Archit. 1972, p.149. — QUEM. DDL t. 9.
menhir [meniʀ] n. m.
❖
♦ Monument mégalithique, mégalithe (cit.), formé d'une pierre allongée, dressée verticalement : « Dans divers points de la France, on dit pierre levée, pierre fitte, etc. » (Bloch). ⇒ Peulven (cit. 1); → Infrangible, cit. 1. || Alignement, cercle (⇒ Cromlech) de menhirs. || Dolmens (cit. 2) et menhirs (→ Architecture, cit. 3). || Menhir sculpté ou statue-menhir.
1 (…) dans les sables et sur les caps (de Guernesey), la sombre énigme celtique éparse sous ses formes diverses, menhirs, peulvens, longues pierres, pierres des fées (…) cromlechs, dolmens (…)
Hugo, l'Archipel de la Manche, II.
2 Sous la forme la plus simple, la « pierre levée », le menhir est l'ancêtre du monument. On pense de plus en plus aujourd'hui qu'il était destiné à fixer l'âme d'un mort (…) le menhir exprime déjà cette fonction fondamentale que nous avons désignée dans l'art : créer un intermédiaire entre l'homme et l'univers. Le menhir, en effet, est constitué par une pierre empruntée au monde physique (…) mais cette pierre est soudain chargée par l'homme d'un sens (…) qui en fait un symbole.
René Huyghe, l'Art et l'Homme, t. I, I, p. 30.
Encyclopédie Universelle. 2012.