magnitude [ maɲityd ] n. f.
• 1892; « grandeur, puissance » 1372; lat. magnitudo
1 ♦ Astron. Magnitude apparente : nombre caractéristique du flux de rayonnement reçu d'un astre.
2 ♦ Géophys. Magnitude d'un séisme : son énergie totale, mesurée selon une échelle logarithmique. Séisme de magnitude 4 sur l'échelle de Richter. Intensité et magnitude d'un séisme.
● magnitude nom féminin (de magnitudo, -inis) Nombre qui caractérise l'éclat apparent ou absolu d'un astre. Paramètre caractéristique d'un séisme, indépendant du point de mesure et pouvant se rapporter à l'énergie totale libérée par celui-ci. (La magnitude est calculée à partir d'une valeur enregistrée par un sismographe ; il existe plusieurs échelles suivant le type d'onde considéré [échelles de Richter, de Gutenberg-Richter].) ● magnitude (expressions) nom féminin (de magnitudo, -inis) Magnitude absolue, magnitude calculée pour une distance standard de 10 parsecs (32,6 al environ). Magnitude apparente, magnitude obtenue directement par l'observation. Magnitude photographique, magnitude (apparente ou absolue) obtenue par observations faites sur une plaque photographique ordinaire (orthochromatique). Magnitude visuelle, magnitude (apparente ou absolue) obtenue par observations visuelles faites avec un photomètre.
magnitude
n. f.
d1./d ASTRO Grandeur servant à caractériser l'éclat d'un astre. (Le nombre qui l'exprime, d'autant plus grand que l'astre est faible, est donné par une relation logarithmique entre l'éclat de l'astre et celui d'une étoile-étalon. Une différence de 5 magnitudes correspond à un rapport d'éclat de 100.)
d2./d GEOPH Valeur caractérisant l'énergie totale dispersée par un séisme (à ne pas confondre avec l'intensité).
⇒MAGNITUDE, subst. fém.
A. — Rare. Importance (d'une donnée, d'un fait). L'appel à la nation, la magnitude du danger, l'inflammation des esprits, la grandeur du spectacle, eussent dirigé de toutes parts des multitudes sur la capitale (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 467). La magnitude de ces nombres invite au désespoir ou au scepticisme (Univers écon. et soc., 1960, p. 6-13).
B. — ASTRON. Nombre indiquant l'éclat apparent d'un astre et obtenu par divers procédés. Magnitude stellaire; magnitude bolométrique, photographique, visuelle. La différence de magnitude de deux étoiles de couleurs différentes n'est pas la même pour la plaque et pour l'œil (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 543).
♦Magnitude absolue. Magnitude qu'aurait une étoile transportée à la distance arbitraire de 10 parsecs (32,6 années-lumière). Étoiles de magnitude absolue connue (SCHATZMAN, Astrophys., 1963, p. 39).
Prononc. et Orth.:[
]. BARBEAU-RODHE 1930: [-gn-], mais [
] ds Pt ROB., Lar. Lang. fr., MARTINET-WALTER 1973 (14/17). Les empr. récents au lat. conservent [gn]. Dès le XIXe s., [gn]>[
] dans mots cour.: magnésium, magnétisme, etc. (STRAKA ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg, 1981, p. 224). Lang. recherché ou sav., hésitation entre [gn] et [
]. V. igné. Étymol. et Hist. 1372-74 «grandeur, étendue» (ORESME, Livre de politiques d'Aristote, éd. A. D. Menut, f°246b); 1892 astron. (GUÉRIN). Empr. au lat. magnitudo «grandeur, étendue».
]. BARBEAU-RODHE 1930: [-gn-], mais [] ds Pt ROB., Lar. Lang. fr., MARTINET-WALTER 1973 (14/17). Les empr. récents au lat. conservent [gn]. Dès le XIXe s., [gn]>[] dans mots cour.: magnésium, magnétisme, etc. (STRAKA ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg, 1981, p. 224). Lang. recherché ou sav., hésitation entre [gn] et []. V. igné. Étymol. et Hist. 1372-74 «grandeur, étendue» (ORESME, Livre de politiques d'Aristote, éd. A. D. Menut, f°246b); 1892 astron. (GUÉRIN). Empr. au lat. magnitudo «grandeur, étendue».
magnitude [maɲityd] n. f.
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♦ Didactique.
1 Astron. Nombre caractérisant l'éclat relatif apparent d'un astre. ⇒ Grandeur. || Magnitude photographique. — Magnitude absolue : magnitude que posséderait un astre situé à 10 parsecs (32,6 années-lumière).
2 Géophys. Énergie totale d'un séisme, indépendante du point de mesure et exprimée selon une échelle logarithmique (par ex., l'échelle de Richter). || Un séisme de magnitude 4. || La magnitude d'un séisme est différente de son intensité (effets destructeurs). || « Un séisme de faible magnitude, mais situé juste sous une ville, peut s'avérer catastrophique » (Sciences et Avenir, mai 1980, p. 16).
Encyclopédie Universelle. 2012.