lori [ lɔri ] n. m.
• lori lat. mod. 1713; loury 1688; nori v. 1525; mot malais , par le néerl. lory
♦ Perroquet d'Indonésie, de Nouvelle-Guinée et d'Australie (psittaciformes), aux couleurs très vives. Des loris.
⊗ HOM. Loris, lorry.
● lori nom masculin (malais lori) Perroquet d'Indonésie, de Nouvelle-Guinée et du Pacifique occidental, aux très vives couleurs, à la queue courte et obtuse, à la langue en pinceau apte à lécher le nectar. ● lori (homonymes) nom masculin (malais lori) lorry nom masculin
⇒LORI, subst. masc.
ORNITH. Perroquet aux couleurs très vives, des Indes orientales. Nous n'avons pas vu l'oiseau de paradis dans ces forêts (...). Nous y avons capturé le lori écaillé (DUMONT D'URVILLE, Voy. Pôle Sud, t. 6, 1844, pp. 304-305) :
• L'oiseau-satin se dérobait sur les hautes branches du figuier sauvage, les loriots (...) voltigeaient entre les tiges superbes des liliacées, les martins-pêcheurs abandonnaient leur pêche habituelle, tandis que toute la famille plus civilisée des perroquets, le « blue-mountain » paré des sept couleurs du prisme, le petit « roschill » à la tête écarlate, à la gorge jaune, et le « lori » au plumage rouge et bleu, continuaient leur assourdissant bavardage au sommet des gommiers en fleur.
VERNE, Enf. cap. Grant, t. 2, 1868, p. 112.
Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. [Ca 1525 nori, cité comme mot malais (FABRE, Voyage et navigation faict par les Espaignolz és Isles de Mollucques [trad. d'un ouvrage ital. de Pigafetta], f° 66 v°-67 r° ds ARV., 305)]; 1688 loury (GERVAISE, Description historique du Royaume de Macaçar, p. 28, ibid.); 1760 lory (BRISSON, Ornithologie, t. 6, Suppl., p. 124). Empr., par l'intermédiaire du néerl. lory, au malais nori « id. » (ca 1430 ds FRIED., s.v. loro). La forme lori, donnée comme malaise par le hollandais Lodewijcksz, en 1601 (v. ARV., p. 306), s'est fixée en fr. grâce à un ouvrage de zool. écrit en lat. par l'Anglais Ray, qui a lui-même empr. le mot au néerl. (1713, Syn. avium, p. 151 ds ARV., p. 306). Cf. ARV., pp. 305-306 et FEW t. 20, p. 103a.
]. Étymol. et Hist. [Ca 1525 nori, cité comme mot malais (FABRE, Voyage et navigation faict par les Espaignolz és Isles de Mollucques [trad. d'un ouvrage ital. de Pigafetta], f° 66 v°-67 r° ds ARV., 305)]; 1688 loury (GERVAISE, Description historique du Royaume de Macaçar, p. 28, ibid.); 1760 lory (BRISSON, Ornithologie, t. 6, Suppl., p. 124). Empr., par l'intermédiaire du néerl. lory, au malais nori « id. » (ca 1430 ds FRIED., s.v. loro). La forme lori, donnée comme malaise par le hollandais Lodewijcksz, en 1601 (v. ARV., p. 306), s'est fixée en fr. grâce à un ouvrage de zool. écrit en lat. par l'Anglais Ray, qui a lui-même empr. le mot au néerl. (1713, Syn. avium, p. 151 ds ARV., p. 306). Cf. ARV., pp. 305-306 et FEW t. 20, p. 103a.
1. lori [lɔʀi] n. m.
ÉTYM. 1170; loury, 1688; nori, v. 1525; mot malais par le néerl. lory; lori en lat. mod., Ray, 1713 (in Arveiller).
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♦ Oiseau grimpeur (Psittacidés), sorte de perroquet de l'Inde. || Buffon distingue sept espèces de loris et trois de « loris-perruches ». || « Le “lori” au plumage rouge et bleu » (J. Verne, les Enfants du capitaine Grant, t. II, ch. XI).
1 Les Loris. On a donné ce nom dans les Indes orientales à une famille de perroquets dont le cri exprime assez bien le mot lori. Ils ne sont guère distingués des autres oiseaux de ce genre que par leur plumage, dont la couleur dominante est un rouge plus ou moins foncé.
Buffon, Hist. nat. des oiseaux, Les loris.
2 (…) une douzaine de « touracos-loris », sorte de grimpeurs de la grosseur d'un pigeon, tout peinturlurés de vert, avec une partie des ailes de couleur cramoisie et une huppe droite festonnée d'un liseré blanc. Au jeune garçon revint l'honneur de ce beau coup de fusil, et il s'en montra assez fier. Les loris faisaient un gibier meilleur que le jacamar (…)
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 332.
➪ tableau Noms d'oiseaux.
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DÉR. Loriquet.
HOM. Loris, lorry.
Encyclopédie Universelle. 2012.