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loch

1. loch [ lɔk ] n. m.
XVIIIe; lok 1683; néerl. log « poutre »
Mar. Appareil servant à mesurer la vitesse d'un bâtiment (autrefois, planche immergée au bout d'une ligne marquée de divisions nœud). Filer, jeter le loch. Lochs automatiques et continus. Loch à hélice, loch électrique. « le loch n'accusait plus une vitesse bien fameuse » (J.-R. Bloch). ⊗ HOM. Looch, loque. loch 2. loch [ lɔk; lɔx ] n. m.
• 1790; mot écossais; cf. angl. lake
En Écosse, Lac allongé occupant le fond des vallées. Le loch Ness.
(1931) Bras de mer s'enfonçant profondément dans les terres ( fjord).

loch nom masculin (néerlandais log, poutre) Instrument dont se servent les marins pour mesurer la vitesse en surface du navire. (Les lochs modernes utilisent la pression due à la vitesse [tube de Pitot], les impulsions magnétiques d'un rotor à hélice ou à pales, ou l'effet Doppler.) ● loch (homonymes) nom masculin (néerlandais log, poutre) looch nom masculin loque nom fémininloch nom masculin (mot écossais) Lac très allongé établi au fond des vallées, caractéristique de l'hydrographie de l'Écosse (par exemple le loch Ness). Sur les côtes de l'Écosse, petit golfe profond et souvent ramifié. ● loch (homonymes) nom masculin (mot écossais) looch nom masculin loque nom féminin

loch
n. m. MAR Appareil servant à mesurer la vitesse d'un navire.

I.
⇒LOCH1, subst. masc.
MARINE
A. — HIST. DES TECHN. ,,Appareil simple servant à mesurer la vitesse du navire en considération du temps que met à se dévider une ligne comportant un poids qui fait résistance dans l'eau et un certain nombre de nœuds qui sont espacés d'un cent-vingtième de mille`` (LE CLÈRE 1960). Filer le loch; houache, ligne, tour de loch. Les nouvelles du bord sont des plus intéressantes : on vient de jeter le loch; le navire file dix nœuds (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 256). La goëlette avait fait plus de cent milles. Le loch, souvent jeté, indiquait que la moyenne de sa vitesse était entre huit et neuf milles (VERNE, Tour monde, 1873, p. 116) :
Pour mesurer la vitesse de marche des navires en pleine mer, on emploie le loch [it. ds le texte]. Le loch se compose de : 1 Le bateau : planchette taillée en secteur circulaire et lestée sur l'arc pour flotter verticalement; 2 La ligne, petite corde qui réunit à 0 m. 50 ou 0,60 du bateau les 3 attaches partant des angles de ce bateau; 3 La manivelle dite encore tour de loch, bobine très mobile sur laquelle la ligne est enroulée. Un sablier de 30 secondes fixe la durée des observations.
BOURDE, Trav. publ., 1929, p. 193.
Livre, table de loch.
B. — Loch à hélice ou loch enregistreur. Loch pourvu d'une hélice, tournant sous l'effet de la vitesse, qui transmet sa rotation, par l'intermédiaire d'une ligne tressée, à un compteur totalisateur fixé à bord (d'apr. BARBER. 1969). Loch électronique. Capteur fixé sous la carène et transmettant électroniquement ses impulsions à un appareil qui indique la vitesse, la distance parcourue et les accélérations (d'apr. BARBER. 1969).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1762. Au plur. des lochs. Étymol. et Hist. 1683 lok (LE CORDIER, Instr. des pilotes, 144, éd. 1761 ds DELB. Notes mss). Empr. au néerl. log « bûche, poutre ». Bbg. BOULAN 1934, p. 146. - LA LANDELLE (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 162.
II.
⇒LOCH2, subst. masc.
GÉOGR. [En Écosse]
A. — Lac de montagne, de forme très allongée. Le monstre du loch Ness. Il hantait le sommet du Ben Nevis, « le roc qui touche le ciel »; pour les lochs, les lacs, il s'efforçait de prononcer les « lorrh's » (LA VARENDE, Roi d'Écosse, 1941, p. 20).
B. — Golfe profond et étroit, résultant de l'invasion d'une auge glaciaire par la mer. (Dict. XXe, sauf Ac.).
C. — Lagune littorale. Des aires maritimes assez bien circonscrites, telles que certaines lagunes de la côte dalmate, ou certains lochs écossais (J.-M. PÉRÈS, Vie océan, 1966, p. 183).
Prononc. et Orth. : []. Homon. looch, loque. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 274 : lok. Au plur. des lochs. Étymol. et Hist. 1708 (MIEGE, Etat Nouv. de Gr.-Bretagne, p. 689 ds BONN., p. 181 : Il y a [en Écosse] plusieurs bayes que les gens du païs appellent Lochs); 1790 nom commun [en it. ds le texte et traduit : étang] (J. KNOX, Voyages dans les montagnes de l'Écosse... fait en 1786, I, 1790, 160 ds HÖFLER Anglic.). Empr. à l'angl. loch, terme de gaélique d'Écosse désignant un lac ou un bras de mer particulièrement resserré ou enclavé dans les terres. Fréq. abs. littér. : 12.

1. loch [lɔk] n. m.
ÉTYM. XVIIIe; lok, 1683; néerl. log.
Mar. Appareil servant à mesurer la vitesse d'un bâtiment. || Le loch se composait autrefois d'une planche triangulaire lestée (dit bateau de loch), immergée au bout d'une ligne (dite ligne de loch) se déroulant d'un touret et marquée de divisions ( Nœud). || Filer, jeter le loch. || Houache du loch. || Livre, table de loch.
1 Les nouvelles du bord sont des plus intéressantes : on vient de jeter le loch (…) le navire file dix nœuds.
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, I, VI, 2 (éd. Levaillant).
2 (…) n'avez-vous pas vu que le capitaine de votre petit bâtiment avait, en entrant dans la rade, envoyé en avant et afin d'obtenir son entrée dans le pont, un petit canot porteur de son livre de loch et de son registre d'équipage ?
A. Dumas, les Trois Mousquetaires, t. II, p. 575.
3 Le lendemain, (…) la goélette avait fait plus de cent milles. Le loch, souvent jeté, indiquait que la moyenne de sa vitesse était entre huit et neuf milles.
J. Verne, le Tour du monde en 80 jours, p. 175.
(1873). || Lochs automatiques et continus. || Loch à hélice, loch électrique, loch enregistreur.
4 (…) la machine jouait du registre plus que jamais, l'hélice, en sortant de l'eau, communiquait son coup de tonnerre au navire, et le loch n'accusait plus une vitesse bien fameuse.
J.-R. Bloch, Sur un cargo, p. 88.
HOM. 2. Loch, loque.
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2. loch [lɔx] ou cour. [lɔk] n. m.
ÉTYM. 1790; comme mot écossais, 1708; mot écossais. Cf. angl. lake.
En Écosse, Lac allongé occupant le fond des vallées. || Le loch Ness.
0 Il est remarquable qu'on donne (dans les Highlands) le nom de Loch aussi bien aux baies étroites et profondes, analogues aux fjords norvégiens, qu'aux lacs allongés qui sont l'équivalent des lacs du versant suédois.
E. De Martonne, Traité de géographie physique, t. II, p.919.
(1931). Bras de mer s'enfonçant profondément dans les terres ( Fjord).
HOM. 1. Loch, loque.

Encyclopédie Universelle. 2012.