laure [ lɔr ] n. f.
• 1873; autre sens 1670; lat. médiév. laura, mot gr.
♦ Monastère orthodoxe. La laure de Kiev.
⊗ HOM. Lord, lors.
● laure ou lavra nom féminin (grec laura, chemin étroit) Dans l'Orient chrétien, hameau religieux habité par des moines isolés, qui se réunissaient une fois par semaine pour l'office et les repas. Grand monastère orthodoxe. ● laure ou lavra (homonymes) nom féminin (grec laura, chemin étroit) lavera forme conjuguée du verbe laver laveras forme conjuguée du verbe laver lord nom masculin lors adverbe
⇒LAURE, subst. fém.
A. — [Dans les premiers temps de l'Église] Réunion de cellules ou petites demeures habitées par des anachorètes. Les reclus avaient jadis foisonné dans la vallée du Nil; des anachorètes avaient jugé que la vie, au grand air, dans une thébaïde, dans une laure voisine parfois des oasis et qu'égayaient les clartés juvéniles des aubes et les fuites en feu des couchants, était trop débonnaire (HUYSMANS, Oblat, t. 1, 1903, p. 166).
B. — P. ext. [Chez les Chrétiens d'Orient] Monastère. (Dict. XIXe et XXe s.).
Prononc. : []. Cf. Pt ROB. et MARTINET-WALTER 1973. [] ds Lar. Lang. fr.; -au- (graph. sav.) = [o] p. anal. avec des mots du type sauge dans lesquels au < lat. al + cons = [o]. V. le changement de prononc. de l'a. fr. povre, lat. paurus, [] en pauvre []. Dans laure, tenir compte de l'infl. ouvrante de []. Dans lauréat, laurier, etc. où -au- est inaccentué, la prononc. hésite entre [] et [o]. Étymol. et Hist. 1652 (ARNAULT D'ANDILLY, L'Échelle sainte de S. Jean Climaque d'apr. RITTER ds B. de l'Inst. nat. genevois, t. 36, p. 448). Empr. au gr. « conduit, chemin étroit » qui a pris en gr. médiév. le sens de « réunion de cellules où vivaient les anachorètes, sans être en communauté » (v. DU CANGE Graec. et DU CANGE).
laure [lɔʀ] n. f.
ÉTYM. 1670; lat. médiéval laura, mot grec « conduit, chemin étroit », puis « réunion de cellules où vivaient les anachorètes ».
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1 Hist. ecclés. Dans les premiers temps du christianisme et en Orient, Petit hameau d'ermites qui vivaient solitaires dans des cellules et ne se réunissaient qu'une fois la semaine.
0 La prière, la contemplation, le travail de leur petit ménage (…) partage (sic) leur temps, à l'imitation des anciennes laures.
Saint-Simon, Mémoires, I, I.
2 (Av. 1873, P. Larousse). Monastère orthodoxe. || La laure de Kiev.
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HOM. Lord, lors.
Encyclopédie Universelle. 2012.