larghetto [ largeto ] adv. et n. m.
• 1765; mot it., dimin. de largo
♦ Mus. Un peu moins lentement que largo.
♢ N. m. Morceau exécuté dans ce tempo. Des larghetto ou des larghettos.
● larghetto adverbe (italien larghetto, de largo, large) Terme d'interprétation musicale indiquant un mouvement un peu moins lent que largo. ● larghetto (difficultés) adverbe (italien larghetto, de largo, large) Orthographe Plur. : des larghettos.
⇒LARGHETTO, adv. et subst. masc.
MUSIQUE
A. — Adv. [Placé à la tête d'une pièce de musique pour en indiquer le mouvement] Un peu moins lentement, un peu moins majestueusement que largo. (Dict. XIXe et XXe s.).
— Emploi adj. Qui est exécuté un peu moins lentement, un peu moins majestueusement que largo. Un court prélude larghetto des clarinettes, des bassons et des cors, ouvre la scène (ROLLAND, Beethoven, t. 2, 1937, p. 352).
B. — Subst. masc. Partie d'une composition musicale exécutée dans ce mouvement. Le larghetto [de la deuxième symphonie] dont le style évoque souvent celui du quatuor à cordes, est une des premières grandes rêveries que nous rencontrions dans l'œuvre de Beethoven (CHANTAVOINE, Symph. Beethoven, 1932, p. 61). V. allegretto ex. 3 :
• Il écrivit un quintette pour clarinette et instruments à cordes. (...) l'œuvre entière avait été écrite pour le second morceau : le larghetto [it. ds le texte], où Christophe avait peint une petite âme ardente et ingénue, qui était, ou devait être le portrait de Minna.
ROLLAND, J.-Chr., Matin, 1904, p. 209.
Prononc. et Orth. : [(t)o] ou [-eto]. Att. ds Ac. 1935. Au plur. des larghettos. Étymol. et Hist. 1765 adv. qui annonce un mouvement un peu plus lent que le largo (Encyclop.); 1834 subst. (LAND.). Terme de mus. ital. dimin. de largo (v. ce mot).
larghetto [laʀgeto; laʀgɛtto] adv. et n. m.
ÉTYM. 1765, Encyclopédie; mot ital., dimin. de largo.
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♦ Mus. (Indication de mouvement dans une partition). Un peu moins lentement que largo. — (1834, Landais). || Un larghetto. || Des larghettos.
0 (…) l'œuvre entière avait été écrite pour le second morceau : le larghetto, où Christophe avait peint une petite âme ardente et ingénue, qui était, ou devait être le portrait de Minna.
R. Rolland, Jean-Christophe, le Matin, p. 209, in T. L. F.
Encyclopédie Universelle. 2012.