khédive [ kediv ] n. m.
• 1869; turc khediw « roi, souverain »
♦ Titre porté par le vice-roi d'Égypte entre 1867 et 1914. Le khédivat , fonction de khédive. — Adj. Khédiv(i)al, ale, aux , 1890 .
● khédive nom masculin (persan khadiw, seigneur) Titre équivalant à celui de vice-roi, conféré par le sultan Abdülaziz au pacha d'Égypte Ismail (1867), et comportant des prérogatives de souveraineté. (Ce titre fut porté par les descendants d'Ismail jusqu'en 1914.)
khédive
n. m. HIST Titre du vice-roi d'égypte de 1867 à 1914.
⇒KHÉDIVE, subst. masc.
Titre donné au pacha d'Égypte Ismaïl en 1867, porté ensuite par ses descendants sous la domination turque. Aujourd'hui est venu à Saint-Gratien le khédive, le petit-fils de Méhémet-Ali, c'est un oriental à la barbe rousse, ressemblant vaguement à un Théophile Gautier qui aurait du louche dans le regard (GONCOURT, Journal, 1882, p. 192). En contrepartie d'un tribut deux fois plus lourd payé à la Porte, il [
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] obtient du sultan la reconnaissance du droit de succession à ses seuls ascendants, par ordre de primogéniture, et, en 1867, le titre de khédive pour le souverain de l'Égypte avec le droit de promulguer des ordonnances et de conclure certains accords internationaux (Encyclop. univ. t. 5 1969, p. 1071).
'] obtient du sultan la reconnaissance du droit de succession à ses seuls ascendants, par ordre de primogéniture, et, en 1867, le titre de khédive pour le souverain de l'Égypte avec le droit de promulguer des ordonnances et de conclure certains accords internationaux (Encyclop. univ. t. 5 1969, p. 1071).REM. 1. Khédival, khédivial, -ale, -aux, adj. Qui appartient au khédive, qui dépend du khédive. Tout cela discipliné, organisé par les frères : de l'ordre, une fanfare qui me joue deux fois la Marseillaise, (...) et puis l'hymne khédival. Ce qu'ils aiment le moins ces enfants, c'est l'étude de l'arabe, l'arabe littéraire est extrêmement difficile (BARRÈS, Cahiers, t. 6, 1907, p. 167). 2. Khédiv(i)at, (Khédivat, Khédiviat)subst. masc. Dignité de khédive; période pendant laquelle s'exerçait cette dignité. (Dict. XIXe et XXe s.).
Prononc. et Orth. : [kedi:v]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1869 (Ch. DE MAZADE ds R. des deux mondes, août, p. 1012 ds QUEM. DDL t. 3). Empr. au turc 
« prince, roi, souverain » et celui-ci au persan 
« id. », prononc. vulg. de 
, dér. au moyen du schème dimin. ar. fu ail du persan 
« Dieu, seigneur » (v. LOK. n° 876 et 1123; KLEIN Etymol.). Bbg. QUEM. DDL t. 4 (s.v. khédival).
« prince, roi, souverain » et celui-ci au persan « id. », prononc. vulg. de , dér. au moyen du schème dimin. ar. fu ail du persan « Dieu, seigneur » (v. LOK. n° 876 et 1123; KLEIN Etymol.). Bbg. QUEM. DDL t. 4 (s.v. khédival).
khédive [kediv] n.
ÉTYM. 1869; turc khediw, proprt « roi, souverain », du persan hedīv, en persan class. hudaiw, de hudā « dieu, seigneur ».
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1 N. m. Titre porté par le vice-roi (ou pacha) d'Égypte entre 1867 et 1914 (→ Khédival, cit.).
2 N. f. Vx. Cigarette de tabac du Levant, autrefois.
0 — À nos santés, Gigi ! Tu auras une khédive avec ta tasse de café. À la condition que je ne voie pas le bout de ta cigarette mouillé, et que tu fumes sans crachoter des brins de tabac en faisant ptu, ptu…
Colette, Gigi, p. 38.
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DÉR. Khédival ou khédivial, khédivat ou khédiviat.
Encyclopédie Universelle. 2012.