isotonique [ izɔtɔnik ] adj.
• 1897; de isotonie
♦ Chim. Caractérisé par l'isotonie. Méd. Sérum isotonique (ou physiologique) :sérum artificiel ayant la même concentration moléculaire que le sérum sanguin.
● isotonique adjectif Se dit d'une contraction musculaire telle que la force développée par le muscle reste constante alors que sa longueur varie. Se dit d'une solution, en particulier médicamenteuse, qui a la même pression osmotique que les liquides de l'organisme (plasma, par exemple).
⇒ISOTONIQUE, adj.
A. — [En parlant d'une solution] Qui a la même tension osmotique qu'une autre solution. Dans une solution isotonique de chlorure de magnésium, dès le deuxième jour, les fibroblastes présentaient des symptômes d'une désintégration avancée (J. VERNE, Vie cellul., 1937, p. 9).
— En partic. Qui a la même tension osmotique que le plasma sanguin. Une solution isotonique de chlorure de sodium à 9 pour 1000 (sérum physiologique) (GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 200). Lutter contre la déshydratation du malade en pratiquant au besoin des perfusions intra-veineuses de sérums salé et sucré isotoniques (QUILLET Méd. 1965, p. 339).
B. — [En parlant d'une contraction] Pendant laquelle la pression reste constante. Les contractions isotoniques, du fait du raccourcissement des muscles, entraînent des mouvements variés (CAMEFORT, GAMA, Sc. nat., 1960, p. 191).
Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1. 1897 « de tension osmotique équivalente » (DELAGE et POIRAULT, Morphologie et physiologie générale in L'Année biol., 270 ds QUEM. DDL t. 5); 2. 1960 physiol. contraction isotonique (CAMEFORT, GAMA, loc. cit.). Formé sur le gr. 
« de tension, d'intensité égale » (cf. iso- et tonus), prob. d'abord en all. sous la forme isotonisch (1884, H. DE VRIES in Jahrb. f. wiss. Bot., XIV, 427 au sens 1, 1882, A. FICK, Mech. Arbeit u. Wärmeentwickelung bei d. Muskelthätigkeit, VII, 122 au sens 2, cf. NED Suppl.2).
]. Étymol. et Hist. 1. 1897 « de tension osmotique équivalente » (DELAGE et POIRAULT, Morphologie et physiologie générale in L'Année biol., 270 ds QUEM. DDL t. 5); 2. 1960 physiol. contraction isotonique (CAMEFORT, GAMA, loc. cit.). Formé sur le gr. « de tension, d'intensité égale » (cf. iso- et tonus), prob. d'abord en all. sous la forme isotonisch (1884, H. DE VRIES in Jahrb. f. wiss. Bot., XIV, 427 au sens 1, 1882, A. FICK, Mech. Arbeit u. Wärmeentwickelung bei d. Muskelthätigkeit, VII, 122 au sens 2, cf. NED Suppl.2).
isotonique [izotɔnik; izɔtɔnik] adj.
ÉTYM. 1897; all. isotonisch, 1884, H. de Vries, adaptation du grec isotonos « également tendu; avec la même tension ou la même intensité », de iso- (→ Iso-), tonos « tension » (→ Tonus), et suff. -isch (→ -ique).
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1 Sc. Caractérisé par l'isotonie. — (1922). Méd., cour. || Sérum isotonique (ou physiologique) : sérum artificiel, ayant la même concentration moléculaire que le sérum sanguin.
2 (Mil. XXe — 1951, Piéron —; all. isotonisch, 1882, Fick). Physiol. Qui a une tonicité uniforme, ou une tonicité égale (à une autre à laquelle on la compare). || Contraction isotonique : contraction musculaire pendant laquelle la tension reste pratiquement constante (comparer à isométrique).
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DÉR. Isotonicité, isotonie.
Encyclopédie Universelle. 2012.