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• 1789; de hydr(o)- et -ure

1 ♦ Composé que forme l'hydrogène avec un corps simple ou composé.

2 ♦ Composé binaire d'un métal avec l'hydrogène.

n. m. CHIM Composé binaire hydrogéné dans lequel l'hydrogène possède le degré d'oxydation - 1. Hydrure de calcium CaH 2.

⇒HYDRURE, subst. masc.

CHIM. Combinaison de l'hydrogène avec un autre corps simple. Hydrure d'arsenic, de potassium, de soufre. Depuis 1940, H. I. Schlesinger et ses collaborateurs ont découvert des réducteurs extrêmement actifs tels que l'hydrure de bore et de lithium et l'hydrure d'aluminium et de sodium; ce dernier corps permet des réductions aussi spécifiques que celle du groupe carbonyle dans un composé comportant une double liaison (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 432).

REM. Hydruré, -ée, adj. Qui est réduit à l'état d'hydrure. Les cellules au sélénium, qui présentent un « effet de fatigue » fort gênant, ont été vite remplacées par des cellules photoémissives au potassium hydruré, dont la sensibilité est maximale dans le bleu, ou par des cellules au rubidium ou au sodium (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964p. 545).

Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1789 « composé d'un métal avec l'hydrogène » (LAVOISIER, Traité de chimie, t. 1, p. 216). Composé de hydro- et du suff. -ure.

hydrure [idʀyʀ] n. m.

ÉTYM. 1789, Lavoisier; de hydr-, et -ure.

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♦ Chimie.

1 (Au sens large). Tout composé que forme l'hydrogène avec un corps simple ou composé. || L'ammoniac, les hydrocarbures sont des hydrures. || Hydrure métalloïdique, métallique.

2 (Au sens étroit). Composé binaire d'un métal avec l'hydrogène. || Hydrure de sodium, de calcium.

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