grouillant, ante [ grujɑ̃, ɑ̃t ] adj.
• 1540; de grouiller
1 ♦ Qui grouille, remue en masse confuse. ⇒ fourmillant. Foule grouillante.
2 ♦ Qui grouille (de...). Place grouillante de monde. Matelas grouillant de vermine.
♢ Sans compl. Populeux. « les bistrots grouillants de la rue Rochechouart » (Sartre).
⊗ CONTR. Immobile. 1. Désert.
● grouillant, grouillante adjectif Qui grouille, fourmillant : La viande est couverte de vers grouillants. Qui est plein de : Une rue grouillante de monde. ● grouillant, grouillante (synonymes) adjectif Qui grouille , fourmillant
Synonymes :
Qui est plein de
Synonymes :
grouillant, ante
adj. Qui grouille. Une rue grouillante de passants.
⇒GROUILLANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. — Part. prés. de grouiller.
II. — Emploi adj.
A. — Qui grouille, qui s'agite en tous sens. Comme on doit aimer sur ce rocher-là [la Corse]! Aussi y a-t-il des enfants grouillants dans tous les coins, comme des moucherons les soirs d'été (BALZAC, Lettres Étr., t. 1, 1850, p. 470).
— En emploi subst. L'eau peut supporter les mille états intermédiaires de la matière : le clair, le cristallin, le transparent, le fuyant, le gélatineux, le visqueux, le blanchâtre, le grouillant, l'arrondi, l'élastique, toutes les dialectiques sont possibles entre l'eau et l'homme (R. BARTHES, Michelet par lui-même, Paris, éd. du Seuil, 1954, p. 31).
B. — Grouillant de. Qui est le siège d'un mouvement confus de. Mon linge, mon manteau étaient des loques grouillantes de vermine. Mes cheveux aussi, des cheveux terrifiants, énormes, pleins de poux (TRIOLET, Prem. accroc, 1945, p. 307).
Prononc. et Orth. : [], fém.[-]. Ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér. : 226. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 49, b) 277; XXe s. : a) 593, b) 412.
grouillant, ante [gʀujɑ̃, ɑ̃t] adj.
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1 Qui grouille, qui remue en masse confuse. ⇒ Fourmillant, pullulant; → Essaim, cit. 3. || Foule grouillante.
2 Par ext. Qui grouille (de…). || Rue, place grouillante de monde. || Matelas grouillant de vermine. — (Sans compl.). Populeux.
1 (…) la foule grouillante des passions mauvaises et des misères hideuses qui pullulent dans nos civilisations comme des vers dans un arbre pourri.
Taine, Philosophie de l'art, t. II, p. 76.
2 (…) les bistrots grouillants de la rue Rochechouart.
Sartre, le Sursis, p. 48.
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CONTR. Immobile. — Désert, vide.
Encyclopédie Universelle. 2012.