grappillage [ grapijaʒ ] n. m.
• 1537; de grappiller
♦ Action de grappiller. Le grappillage de la vigne. — Fig. Petits larcins. ⇒ gratte.
● grappillage nom masculin Action de grappiller, de cueillir des fruits de-ci, de-là. Familier. Action de grappiller, de faire de petits profits illicites.
grappillage
n. m. Action de grappiller.
⇒GRAPPILLAGE, subst. masc.
Action de grappiller; résultat de cette action; ce qui a été grappillé.
A. — [Correspond à grappiller A] Après la vendange (...) on bat le ban de grappillage (PÉGUY, Myst. charité, 1910, p. 26).
B. — [Correspond à grappiller B 2] [À propos d'une époque de l'histoire] tout ce que nous en présentaient les modernes n'était évidemment formé que de grappillage (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 436). Trouver [la fortune de certains] faite par des grappillages en grand sur les armées (GONCOURT, Journal, 1860, p. 682).
REM. Grappille, subst. fém., [Corresp. à grappiller B 1] Revenant des basses vignes (...) où il faut sans cesse à l'époque des vendanges, jeter un coup d'œil pour éviter la grappille (BAZIN, Barbe, 1957, p. 43).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1. 1585 « ensemble de ce qu'on grappille » (R. BERTAUT DE LA GRISE, Livre doré de Marc Aurèle, p. 262, cf. GDF. Compl.); 2. 1791 « petit profit illicite » (BEAUMARCHAIS, Rapport aux auteurs dramatiques ds BRUNOT t. 6, p. 1381). Dér. de grappiller; suff. -age.
grappillage [gʀapijaʒ] n. m.
ÉTYM. 1537; de grappiller.
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1 Action de grappiller. || Le grappillage de la vigne.
2 Fig. Petits larcins. ⇒ Écorniflerie, gratte (fam.).
1 (…) un misérable grappillage sur le traitement des auteurs.
Beaumarchais, VI, 202, Rap. aux auteurs dram., in Brunot, Hist. de la langue franç., t. VI, p. 1381.
2 Il ne leur sortait de la bouche que d'impures professions de foi, des délations abjectes, des vengeances de lettres anonymes, des recettes impudentes de carottage, de gaspillage et de grappillage.
Ed. et J. de Goncourt, Sœur Philomène, p. 67.
Encyclopédie Universelle. 2012.