gouvernementalisme [ guvɛrnəmɑ̃talism ] n. m.
• 1842; de gouvernemental
♦ Vieilli Attitude politique qui consiste à approuver, à soutenir le pouvoir, le gouvernement. — Le « gouvernementalisme (nom barbare du parti correct) » (Hugo).
⇒GOUVERNEMENTALISME, subst. masc.
Vieilli. Attitude qui consiste à soutenir ou à approuver systématiquement le gouvernement. Le gouvernementalisme, remarquez-le bien, n'est point issu d'une doctrine philosophique, il est né d'une théorie de la Providence (PROUDHON, Confess. révol., 1849, p. 136). Un autre signe de ce temps, c'était l'anarchie mêlée au gouvernementalisme (nom barbare du parti correct) (HUGO, Misér., t. 2, 1862, p. 451).
REM. Gouvernementaliste, subst. masc., rare. Celui qui est adepte du gouvernementalisme; celui qui approuve le gouvernement systématiquement. Le capitaine Fannicot, bourgeois impatient et hardi, espèce de condottiere de l'ordre, (...) gouvernementaliste fanatique et insoumis (HUGO, Misér., t. 2, 1862p. 452).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1840 (Ac. Compl. 1842). Dér. de gouvernemental; suff. -isme. Bbg. DUB. Pol. 1962, p. 313. - JOURJON (A.). Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1915/16, t. 29, p. 273.
gouvernementalisme [guvɛʀnəmɑ̃talism(ə)] n. m.
ÉTYM. 1842; de gouvernemental.
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♦ Polit. Attitude politique qui consiste à approuver, à soutenir le gouvernement. || Le gouvernementalisme d'un journal.
0 Un autre signe de ce temps, c'était l'anarchie mêlée au gouvernementalisme (nom barbare du parti correct). On était pour l'ordre avec indiscipline.
Hugo, les Misérables, V, I, XII.
Encyclopédie Universelle. 2012.