1. gour [ gur ] n. m. pl.
• fin XIXe; mot ar., plur. de gara
♦ Géogr. Fragments de plateau isolés par l'érosion éolienne, formant butte. Les gour du Sahara. — On écrirait mieux les gours.
⊗ HOM. Gourd.
gour 2. gour [ gur ] n. m.
• XIIe; lat. gurges « gouffre d'eau »
♦ Région. Partie creuse d'un cours d'eau remplie d'eau même en période sèche. — Lac profond.
● gour nom masculin (mot auvergnat) Dépression circulaire de petit diamètre (50 à 100 m) résultant d'une explosion volcanique. ● gour (homonymes) nom masculin (mot auvergnat) gourd adjectif goure forme conjuguée du verbe se gourer gourent forme conjuguée du verbe se gourer goures forme conjuguée du verbe se gourer ● gour ou gur nom masculin Synonyme de voltaïque. ● gour ou gur (homonymes) nom masculin gourd adjectif goure forme conjuguée du verbe se gourer gourent forme conjuguée du verbe se gourer goures forme conjuguée du verbe se gourer ● gour ou gur (synonymes) nom masculin
Synonymes :
- voltaïque
gour
n. m. GEOL Butte rocheuse isolée par l'érosion, typique de certains reliefs désertiques (Sahara).
I.
⇒GOUR1, subst. masc.
GÉOGR. [Dans le désert saharien] Tertre rocheux à pentes raides, isolé par l'érosion. C'est au voisinage du sol que les grains de sable sont le plus denses; aussi les rochers sont-ils plus usés à la base qu'au sommet; de là ces silhouettes étonnantes, en forme de toupies ou de champignons, qui caractérisent les gours du Sahara (A. DEMANGEON, A. PERPILLOU, Géogr. gén., Classe de seconde, Paris, Hachette, 1941, p. 134).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1798. Étymol. et Hist. 1858 gour, gara (L. DE COLOMB, Exploration des ksours et du Sahara de la province d'Oran, Alger, p. 31 : les Arabes donnent le nom de gara, au pluriel gour, à des plateaux...). Empr. à l'ar. maghr. , plur. « mamelon qui s'élève à pic dans les plaines sahariennes et sur le sommet duquel s'étend un plateau », ar. class. , plur. (DOZY t. 2, p. 417).
II.
⇒GOUR2, subst. masc.
Région. (cf. infra Étymol.). Partie creuse d'un cours d'eau, remplie d'eau même en période sèche. Il y a des espèces vivant uniquement à la surface des eaux calmes, d'autres sur les suintements à la surface de la roche, d'autres dans le fond des gours, d'autres dans les cours d'eau de caractère torrentiel (GÈZE, Spéléol. sc., 1965, p. 155).
Prononc. et Orth. : []. Forme gourre ds BOURGET, Ét. angl., 1888, p. 128 et ZOLA, Corresp., 1902, p. 8. Étymol. et Hist. Début XIIe s. gort « cours d'eau » (Saint Brendan, éd. E. G. R. Waters, 168); 1160-70 « trou d'eau » (G. DE SAINT-PAIR, Roman du Mont-Saint-Michel, éd. P. Redlich, 432); 1385 dial. des Dombes gour « tourbillon d'eau » (Doc. ms. de A. DURAFFOUR ds FEW t. 4, p. 330b, s.v . gurges). Mot actuellement particulièrement répandu le long du cours de la Loire et dans les dial. prov. et fr. prov. Du lat. class. gurges, gurgitis « tourbillon d'eau, masse d'eau; gouffre, abîme » (v. gorge, ingurgiter).
1. gour [guʀ] n. m.
ÉTYM. 1858; mot arabe gūr, plur. de gāra.
➪ tableau Mots français d'origine arabe.
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♦ Géogr. Fragments de plateau isolés par l'érosion éolienne, formant butte. || Les gours du Sahara. || Un gour (en arabe gāra).
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ÉTYM. XIIe, gors; v. 1112, gort « gouffre d'eau »; du lat. gurges « gouffre d'eau ». → Gorge.
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♦ Régional.
1 (Centre, Sud de la France et Alpes). Partie très creuse d'un cours d'eau, où il reste de l'eau à la saison sèche. || « Nous avions cassé la croûte et trempé nos lèvres dans un petit gour à l'eau fraîche et exquise » (Science et Vie, no 590, p. 94). || « Leur pêche (des vairons) est à cette époque (en été) rendue très facile du fait qu'ils sont rassemblés en grande quantité dans les quelques petits gourds, clairs et peu profonds, qui maintiennent çà et là un peu de vie et de fraîcheur dans les cours d'eau presque à sec » (Au bord de l'eau, no 366, p. 61).
REM. On trouve aussi la forme gourg.
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HOM. 1. Gour, gourd, goure. — Formes du v. gourer.
Encyclopédie Universelle. 2012.