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fumivore

fumivore [ fymivɔr ] adj.
• 1799; alchim. XVII e; lat. fumus « fumée » et -vore
Qui absorbe de la fumée. Appareil, foyer fumivore, ou n. m. un fumivore, destiné à absorber les fumées. Une bougie fumivore.

fumivore adjectif et nom masculin Se dit d'un foyer qui ne produit pas de fumée ou d'un appareil qui la fait disparaître.

⇒FUMIVORE, adj. et subst. masc.
I.— Adj. Qui absorbe la fumée. Cheminée fumivore. Certains ouvriers verriers sont exposés aux vapeurs d'acide chlorhydrique et d'acide fluorhydrique (...). La prophylaxie de ces accidents est l'obligation de brûler complètement la fumée produite par les fourneaux et appareils, à l'aide d'appareils fumivores (MACAIGNE, Précis hyg., 1911, p. 309). Cette « pipe fumivore hygiénique, pour fumeurs délicats de la poitrine et autres », qui resta longtemps exposée à la devanture du pharmacien (GIDE, Caves, 1914, p. 762).
II.— Subst. masc. ,,Dispositif dont on surmonte un tuyau de cheminée, un verre de lampe, pour activer le tirage et éviter la production de fumée`` (Lar. Lang. fr.; ds LITTRÉ, DG). Il y a surtout [dans le café] : un phonographe (...) un oiseau mécanique, des fumivores agrémentés d'un petit automate (LÉAUTAUD, Journal littér. 2, 1907-09, p. 277).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1799 poële dit fumivore (Annales des Arts et manuf., II, 279 ds DG). Dér. sav. du lat. fumus, fumi « fumée »; élément suff. -vore; d'après DG (DELB. Rec.) appliqué par plaisanterie aux alchimistes au XVIIe siècle.

fumivore [fymivɔʀ] adj.
ÉTYM. 1799; alchim., XVIIe; du lat. fumus « fumée » (→ Fumi-), et -vore.
Qui absorbe de la fumée. || Appareil, foyer fumivore, destiné à absorber les fumées.
N. m. || Un fumivore.Spécialt (anciennt). Dispositif placé sur un verre de lampe pour absorber la fumée.
0 Le fumivore, qui se balance à leur flamme mobile, projette sur les poutrelles du plafond une ombre énorme dont le cercle s'agite et remue sans cesse.
Ed. et J. de Goncourt, Sœur Philomène, p. 3.

Encyclopédie Universelle. 2012.