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faîtage

faîtage [ fɛtaʒ ] n. m.
• 1676; festage « droit payé au seigneur pour toute construction ayant un faîte » 1233; de faîte
1Techn. Faîte (1o) .
Couverture du faîte (plomb, zinc, tuiles).
2Littér. La toiture. « le castel dessinant ses faîtages pointus sur le ciel » (Gautier).

faîtage nom masculin (de faîte) Pièce supérieure d'une charpente de toit, assurant l'appui des chevrons. Feuille, en général de plomb, ou suite de tuiles faîtières ou de faîteaux dont on couronne le faîte d'un toit. Synonyme de faîte. ● faîtage (synonymes) nom masculin (de faîte) Pièce supérieure d'une charpente de toit, assurant l'appui des chevrons.
Synonymes :
- faîte
- panne faîtière
Synonymes :
- faîte

faîtage
n. m. CONSTR Partie la plus élevée d'une charpente.
Arête supérieure d'une couverture.

⇒FAÎTAGE, subst. masc.
ARCHIT. Pièce supérieure de la charpente d'un toit, composée généralement d'une ou plusieurs poutres de bois ou de métal auxquelles s'appuient les chevrons, et formant l'arête centrale. C'est (...) sur le faîtage que s'appuient les chevrons à leur extrémité supérieure (CHABAT t. 1 1875). (Quasi-)synon. faîte :
... maçons qui, à l'occasion, abandonneront la « taloche » à enduire et la truelle pour la faucille ou la bêche, charpentiers et menuisiers qui connaissent les bois et assemblages locaux pour monter un faîtage ou œuvrer un buffet...
MENON, LECOTTÉ, Vill. de Fr., t. 1, 1954, p. 29.
P. méton. Suite de tuiles courbes ou bande de métal (plomb, zinc) qui couvre l'arête supérieure d'une charpente, le sommet d'un mur; p. ext. sommet d'un toit. Faîtage conique, pointu. La marquise de la gare, dont la charpente haute, le faîtage de zinc et de vitres sales barraient l'horizon (ZOLA, Bête hum., 1890, p. 61). C'était la lune, qui, par-dessus la cime des arbres, blêmissait déjà le faîtage et faisait briller les vitres des lucarnes (MARTIN DU G., Thib., Belle sais., 1923, p. 965).
Prononc. et Orth. :[], [fe-]. Ds Ac. dep. 1762. LAND. 1834 écrit faitage. Étymol. et Hist. 1. 1223 festage « droit annuel dû au seigneur pour chaque maison » (Lettre de Simon de Beaugenci, Arch. Loiret, Invent. de 1766 ds GDF.); 2. 1676 faistage « pièce de bois horizontale qui forme l'arête supérieure d'un comble » (FÉLIBIEN); 3. 1680 « toiture entière d'un bâtiment » (RICH.). Dér. du rad. de faîte; suff. -age. Fréq. abs. littér. :14. Bbg. Archit. 1972, p. 59.

faîtage [fɛtaʒ] n. m.
ÉTYM. 1676; festage « droit payé au seigneur pour toute construction ayant un faîte », 1233; de faîte.
1 Techn. Archit. Poutre horizontale qui forme l'arête supérieure d'un comble (on dit aussi faîte). || Le faîtage joint les têtes des poinçons et supporte les chevrons. Charpente, ferme.
(1680). Par ext. Feuille de plomb, de zinc, ou suite de tuiles cintrées qui recouvre cette poutre.
1 Défiant toute contrainte, elle (une vigne) avait d'abord grimpé jusqu'au toit inférieur, puis s'était élancée sur le supérieur, et, là, rampant et se contorsionnant le long du faîtage, elle jetait ses vrilles à droite et à gauche, jusqu'à ce qu'elle atteignît le pignon de l'est (…)
Baudelaire, Trad. E. Poe, Histoires grotesques et sérieuses, « Le cottage Landor ».
1.1 Le charpentier, s'élançant au fond du puits, saisit une pioche et fit voler les lattes du faîtage. En quelques instants, une large ouverture fut pratiquée (…)
J. Verne, le Pays des fourrures, t. II, p. 265.
2 (1680). Littér. La toiture entière (d'un bâtiment). || Un faîtage conique, pointu.
2 Le voyageur qui eût aperçu de loin le castel dessinant ses faîtages pointus sur le ciel (…)
Th. Gautier, le Capitaine Fracasse, t. I, I, p. 1.
3 Ces sortes de gouffres apparaissaient brusquement sans qu'il fût possible de se mettre en garde. Ils étaient dans des entonnoirs de toits en pente, dissimulés derrière des faîtages. On ne les voyait qu'en arrivant à la crête.
J. Giono, le Hussard sur le toit, p. 119.

Encyclopédie Universelle. 2012.