essoufflement [ esufləmɑ̃ ] n. m.
• v. 1500; de essouffler
♦ État d'une personne essoufflée; respiration courte et gênée. ⇒ anhélation, suffocation. « Je n'en pouvais plus d'essoufflement » (Flaubert).
♢ Fig. Le fait de perdre son caractère dynamique. L'essoufflement d'une grève.
● essoufflement nom masculin Action de s'essouffler, fait d'être essoufflé, hors d'haleine ; respiration courte et gênée. Perte d'extension, de progression ; incapacité à suivre le rythme antérieur de progression : L'essoufflement des cours à la Bourse. ● essoufflement (synonymes) nom masculin Action de s'essouffler, fait d'être essoufflé, hors d'haleine ; respiration courte...
Synonymes :
- dyspnée
- halèrement
Perte d'extension, de progression ; incapacité à suivre le rythme antérieur...
Synonymes :
- baisse
essoufflement
n. m. état de celui qui est essoufflé.
⇒ESSOUFFLEMENT, subst. masc.
A.— [En parlant d'une pers.] État d'une personne qui est essoufflée. Je monte les escaliers sans essoufflement et je suis beaucoup moins rouge et moins nerveux (FLAUB., Corresp., 1874, p. 195) :
• 1. ... la foulée doit être longue, souple et « coulée »; la respiration parfaitement rythmée; pour cela, le coureur veille, grâce à des expirations aussi complètes et aussi régulières que possibles, à éviter l'essoufflement ...
R. VUILLEMIN, Éduc. phys., 1941, p. 133.
— Au fig. [En parlant d'une chose abstr.] Manque d'animation, de dynamisme. L'essoufflement et le piétinement des études de diplomatique dans la patrie de celui qui en avait jeté les bases (Hist. et ses méth., 1961, p. 649).
B.— Respiration haletante, précipitée :
• 2. ... un bruit de pas rapides monta l'escalier de service. C'était Nana enfin. Avant qu'elle eût ouvert la porte, on entendit son essoufflement.
ZOLA, Nana, 1880, p. 1134.
Prononc. et Orth. :[]. Pour l'initiale cf. essouffler et essai. Admis ds Ac. 1835-1932. Var. avec 1 f dans MOCQUEREAU, Nombre mus. grég., 1908, p. 58; ROLLAND, Beeth., t. 1, 1937, p. 298; R. VUILLEMIN, Éduc. phys., 1941, p. 35; ARNOUX, Crimes innoc., 1952, p. 214. Étymol. et Hist. Ca 1500 d'apr. BL.-W.1-5; 1772 (GOUVION, Trad. de la Nosologie de F. Boissier de Sauvages, IV, 237 ds DG). Dér. du rad. de essouffler; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. :85.
essoufflement [esufləmɑ̃] n. m.
ÉTYM. V. 1500; de essouffler.
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1 État d'une personne essoufflée. Respiration courte et gênée. ⇒ Anhélation, suffocation. || Essoufflement provoqué par un effort physique violent. || Vaincu par l'essoufflement, il dut s'arrêter et souffler un peu.
1 (…) notre poète s'arrêta tout à coup, d'essoufflement d'abord, puis saisi en quelque sorte au collet par un dilemme qui venait de surgir dans son esprit.
Hugo, Notre-Dame de Paris, I, II, VI.
2 Il avançait ainsi au plus fourré de la cavalerie, avec la lenteur tranquille, le balancement de tête et l'essoufflement régulier d'un moissonneur qui entame un champ de blé.
Hugo, Notre-Dame de Paris, II, X, VII.
3 Moi qui n'ai pas le vent long je n'en pouvais plus d'essoufflement.
Flaubert, Correspondance, t. I, p. 249.
2 Fig. (Choses). Le fait d'avoir perdu son caractère dynamique. || L'essoufflement d'une association.
Encyclopédie Universelle. 2012.