essayiste [ esejist ] n.
• 1830; h. 1821; angl. essayist, de essay, fr. essai
♦ Auteur d'essais littéraires. Elle est essayiste et romancière.
● essayiste nom (anglais essayist) Auteur d'essais littéraires.
essayiste
n. m. Auteur d'essais littéraires.
⇒ESSAYISTE, subst. masc. et adj.
I.— Subst. masc. Auteur d'un essai littéraire. Ma belle-sœur (...) n'est pas dénuée de talent, bien qu'elle soit un peu trop sous l'influence des essayistes américains (CLAUDEL, Corresp. [avec Gide], 1899-1926, p. 158) :
• Gide a écrit un essai sur Montaigne. Il serait peut-être dans la famille des essayistes l'héritier le plus direct de Montaigne...
Arts et litt., t. 2, 1936, p. 3814.
II.— Emploi adj.
A.— [En parlant d'un écrivain] Qui écrit des essais. Léon Daudet et Bainville sont des journalistes essayistes (Arts et litt., t. 2, 1936 p. 3813).
B.— [En parlant d'une œuvre ou d'un genre d'œuvres] Qui présente les caractères d'un essai. On est frappé de voir à quel point la critique de la N.R.F. est une critique essayiste (THIBAUDET, Hist. litt. fr., 1936, p. 530).
Prononc. et Orth. :[
] ou, p. harmonis. vocalique, [ese-] (cf. Pt ROB., WARN. 1968). Pour la prononc. [
-] ds LITTRÉ, cf. essayer. Le mot est admis ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1821 (L'Album, II, 326 ds R. Philol. fr. t. 45, p. 18 : un écrivain anglais, un des bons essaiestes qui s'est le plus approché du Spectateur); 1845 essayiste (T. GAUTIER, Zigzags, p. 239 ds BONN.). Empr. à l'angl. essayist « auteur d'essais littéraires » (1609), dér. de essay « œuvre littéraire » (1597), lui-même empr. au fr. essai (NED). Fréq. abs. littér. :16. Bbg. BONN. 1920, p. 55, 180. — DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 326.
] ou, p. harmonis. vocalique, [ese-] (cf. Pt ROB., WARN. 1968). Pour la prononc. [-] ds LITTRÉ, cf. essayer. Le mot est admis ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1821 (L'Album, II, 326 ds R. Philol. fr. t. 45, p. 18 : un écrivain anglais, un des bons essaiestes qui s'est le plus approché du Spectateur); 1845 essayiste (T. GAUTIER, Zigzags, p. 239 ds BONN.). Empr. à l'angl. essayist « auteur d'essais littéraires » (1609), dér. de essay « œuvre littéraire » (1597), lui-même empr. au fr. essai (NED). Fréq. abs. littér. :16. Bbg. BONN. 1920, p. 55, 180. — DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 326.
essayiste [esejist; esɛjist] n.
ÉTYM. 1830, in Höfler; essaieste, attestation isolée, 1821, in D. D. L.; angl. essayist, de essay « traité littéraire ».
❖
♦ Auteur d'essais (II., 2.) littéraires. || Les essayistes anglais des XVIIe et XVIIIe siècles, comme Dryden, Temple, Addison, Steele… écrivaient pour les revues et périodiques. || Macaulay fut au XIXe siècle le plus célèbre des essayistes anglais. || Le chroniqueur rend compte de l'actualité, l'essayiste porte les problèmes sur un plan plus général. || Critique qui est aussi essayiste. || Voltaire apparaît aujourd'hui, dans le meilleur de son œuvre, comme un brillant essayiste.
0 Gide n'est qu'un essayiste. Mais j'ai aimé l'air de bonne foi et le courage de quelques-unes de ses études.
J.-R. Bloch, Deux hommes se rencontrent, p. 54.
Encyclopédie Universelle. 2012.