Akademik

essayage

essayage [ esɛjaʒ ] n. m.
• 1828; de essayer
Action d'essayer (un vêtement). Essayage d'une robe, pour y faire les retouches nécessaires. Salon d'essayage d'une maison de couture. Cabine d'essayage.

essayage nom masculin Action d'essayer quelque chose : Essayage d'un appareil. Action d'essayer un vêtement en cours de confection pour y faire d'éventuelles retouches.

essayage
n. m. Action d'essayer un vêtement. Cabine d'essayage.

⇒ESSAYAGE, subst. masc.
A.— TECHNOL. Action d'essayer un métal précieux :
1. Moscou et les principales villes ont (...) des « cours d'essayage » où des fonctionnaires du gouvernement impérial, affectés à cet usage, procèdent scrupuleusement à la vérification des nouveaux ouvrages en métaux précieux, et apposent les poinçons.
GRANDJEAN, Orfèvr. XIXe s., 1962, p. 28.
B.— Usuel. Action d'essayer (I A 1 a) (un vêtement, des chaussures, etc.). Essayage d'un costume, d'une robe; salon d'essayage. Il [le bottier] me donna sa parole d'honneur que toutes mes bottines m'iraient sans essayage (GIRAUDOUX, Simon, 1926, p. 83). Vous avez été essayer ce tailleur? Mais ce serait le quatrième essayage. Vous y avez été déjà mardi, jeudi et samedi derniers (MAUROIS, Climats, 1928, p. 76). Cf. aussi bâtir1 ex. 1 :
2. Il tient à assister à l'essayage de mes robes parce qu'il a un goût merveilleux et que cela l'amuse de discuter avec les couturiers.
GIDE, École femmes, 1929, p. 1265.
Fam. [En parlant d'une pers.] V. essayeur, citat. de Richepin.
Prononc. et Orth. :[]. Pour l'initiale [-], cf. essayer et essai. Étymol. et Hist. 1828 (Mme BURTEL, Art de la couturière, p. 36 ds Fr. mod. t. 17, p. 291). Dér. du rad. de essayer; suff. -age. Fréq. abs. littér. :34.

essayage [esɛjaʒ] n. m.
ÉTYM. 1828; de essayer.
Action d'essayer ( Essai) et, spécialt, d'essayer (I., 1., c.) un vêtement. || Essayage d'une robe, pour y faire les retouches nécessaires. || Faire des essayages. || Salon d'essayage d'une maison de couture, d'un magasin. || Veuillez passer dans la cabine d'essayage.
0 Le lendemain, Mme de Guilleroy passa toute sa journée dans les magasins de deuil pour choisir et commander tout ce dont elle avait besoin. Elle aimait depuis sa jeunesse, presque depuis son enfance, ces longues séances d'essayage devant les glaces des grandes faiseuses.
Maupassant, Fort comme la mort, p. 216.

Encyclopédie Universelle. 2012.