escrimeur, euse [ ɛskrimɶr, øz ] n. ♦ Personne qui fait de l'escrime. Escrimeur à l'épée. ⇒ épéiste. Chaussons, masque, plastron, crispin d'escrimeur. Un bon escrimeur (cf. Une bonne, une fine lame). « il se fendit comme un escrimeur, pour écraser sur un point très précis de la toile une touche de lumière » (Martin du Gard).
● escrimeur, escrimeuse nom Sportif qui pratique l'escrime.
escrimeur, euse
n. Personne qui pratique l'escrime.
⇒ESCRIMEUR, EUSE, subst.
Celui qui fait de l'escrime. Escrimeur à l'épée, au fleuret, au sabre; escrimeur de grand renom. L'escrimeur qui voit arriver sur lui la pointe de son adversaire sait bien que c'est le mouvement de la pointe qui a entraîné l'épée (BERGSON, Deux sources, 1932, p. 130).
— En appos. avec valeur adj. Malin, il releva sa forte tête vivante à l'ombre du haut chapeau de castor ébouriffé. Ses yeux escrimeurs fouillaient tout (ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 242).
Rem. Lar. encyclop., Lar. Lang. fr et Pt ROB. enregistrent le fém. escrimeuse.
Prononc. et Orth. :[], fém. [-ø:z]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Fin XVe s. (Les ditz de maistre Aliboron ds Anc. poés. fr., t. 1, p. 37). Dér. du rad. de escrimer; suff. -eur2. Fréq. abs. littér. :34.
escrimeur, euse [ɛskʀimœʀ, øz] n.
ÉTYM. Fin XVe; de escrime.
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♦ Personne qui fait de l'escrime. ⇒ Tireur. || Escrimeur à l'épée. ⇒ Épéiste. || C'est un escrimeur enragé. ⇒ Ferrailleur. || Chaussons, masque, plastron d'escrimeur.
1 L'un fut bon chevalier, l'autre bon escrimeur :
Seul de ces deux métiers tu as le double honneur.
Car où est l'escrimeur tant soit bon, qui s'appro(u)che
De toi, sans remporter au logis une touche (…)
Ronsard, Hymnes de Henri II.
2 Et, soudain, le bras raide, il se fendit comme un escrimeur, pour écraser sur un point très précis de la toile une touche de lumière, une seule (…)
Martin du Gard, les Thibault, t. V, p. 11.
Encyclopédie Universelle. 2012.