embouteillage [ ɑ̃butɛjaʒ ] n. m.
• 1845; de embouteiller
1 ♦ Vx ou techn. Mise en bouteilles.
2 ♦ (1906) Mar. Action d'embouteiller (des navires).
3 ♦ Cour. Encombrement de véhicules automobiles qui arrête la circulation. Créer, faire un embouteillage. Embouteillages aux heures de pointe. « Il s'est fait prendre sur la route dans des embouteillages inextricables » (Saint-Exupéry). ⇒ bouchon, retenue.
● embouteillage nom masculin Remplissage de bouteilles avec des liquides. Affluence de véhicules qui encombrent, obstruent les voies de communication. Saturation due à une trop grande affluence de personnes, d'usagers ; encombrement : Embouteillage des lignes téléphoniques. Action d'enfermer des bateaux dans une rade ou un port en obstruant les accès par des carcasses de vieux navires qu'on s'efforce d'y couler. ● embouteillage (synonymes) nom masculin Saturation due à une trop grande affluence de personnes, d'usagers ;...
Synonymes :
embouteillage
n. m.
d1./d Action de mettre en bouteilles.
d2./d Encombrement qui arrête la circulation. être pris dans les embouteillages.
⇒EMBOUTEILLAGE, subst. masc.
A.— Mise en bouteilles. L'embouteillage du lait [stérilisé] ou sa mise en boîtes s'effectue rapidement au moyen de rampes à robinets ou de tireuses à siphon (POURIAU, 1895, p. 71).
B.— Au fig.
1. ART MILIT. ,,Action d'enfermer une force ennemie dans une impasse, spécialement des vaisseaux dans un port`` (Ac. 1932).
2. [Le compl. du nom, explicité ou non, désigne un lieu où l'on circule] Obstruction due à un excès de circulation. Déraillements fréquents sur les voies mal établies (...) qui provoquent (...) des embouteillages (J. CAHEN, BRUET, Carrières, 1926, p. 136). Je ne veux pas attendre l'heure de l'embouteillage du métro (COLETTE, Fin Chéri, 1926, p. 126) :
• 1. ... derrière nous est une compagnie en armes qui monte aux lignes. Le chemin que nous avons pris est bouché d'hommes. C'est l'embouteillage.
BARBUSSE, Le Feu, 1916, p. 339.
— P. anal.
♦ [Le compl. du nom, explicité ou non, désigne un lieu quelconque] Fait d'être rempli à l'excès et d'une manière gênante. L'« explosion » du nombre des étudiants et ses conséquences : l'embouteillage des facultés (Entreprise, 11 mai 1968 ds GILB., 1971) :
• 2. ... le stalag 325 connut à ses débuts un terrible embouteillage. Toutes les baraques disciplinaires d'Allemagne y avaient expédié en même temps le trop-plein de leurs mauvais sujets, de sorte qu'on compta jusqu'à quinze mille hommes à la fois dans des bâtiments qui étaient faits pour en contenir environ trois mille.
AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, p. 300.
♦ [Le compl. du nom, explicité ou non, désigne un moyen de communication, d'information] Fait d'être empêché de fonctionner par une accumulation excessive. Centraux archaïques et réseaux saturés ne parviennent plus à écouler le trafic : les embouteillages concernent aussi les lignes [téléphoniques] (L'Express, 7 avr. 1969 ds GILB. 1971).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1845 « action de mettre un liquide en bouteille » (BESCH. Suppl.); 2. 1907 « obstruction volontaire d'une flotte » (Nouv. Lar. ill. Suppl.). Dér. du rad. de embouteiller; suff. -age. Fréq. abs. littér. :29.
embouteillage [ɑ̃butɛjaʒ] n. m.
ÉTYM. 1845; de embouteiller.
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1 Mise en bouteilles. || L'embouteillage du lait.
2 (1906). Mar. Action d'embouteiller (des navires).
3 (Av. 1916, Barbusse). Cour. Encombrement qui arrête la circulation (des voitures, des piétons…). ⇒ Bouchon, embarras.
1 Je ne veux pas attendre l'heure de l'embouteillage du métro, tu penses.
Colette, la Fin de Chéri, p. 85.
2 Il s'est fait prendre sur la route dans des embouteillages inextricables.
Saint-Exupéry, Pilote de guerre, I, p. 13.
♦ Par anal. Fait d'être rempli à l'excès, de façon gênante. || « L'“explosion” du nombre des étudiants et ses conséquences : l'embouteillage des facultés » (Entreprise, 11 mai 1968, in P. Gilbert). — Fait de ne plus pouvoir fonctionner par une accumulation excessive. || L'embouteillage des lignes téléphoniques.
Encyclopédie Universelle. 2012.