Akademik

dugong

dugong [ dygɔ̃g ] n. m.
• 1832; dugon 1765; dujung 1756; malais duyung
Mammifère marin de l'océan Indien (siréniens), voisin du lamantin, qui peut atteindre 3 m de long. Le dugong, dit vache marine, se nourrit de végétaux aquatiques.

dugong nom masculin Mammifère sirénien marin, herbivore, de l'océan Indien. (La caudale du dugong n'est pas fourchue ; les incisives du mâle sont développées en défenses ; le dugong atteint 3 m de long ; on le chasse pour sa chair et son huile.)

dugon ou dugong
n. m. ZOOL Mammifère sirénien (Dugong dugong) atteignant 3 m de long, très massif, qui vit sur les côtes de l'océan Indien.

⇒DUGON(G), (DUGON, DUGONG)subst. masc.
Grand mammifère de l'ordre des cétacés, se nourrissant d'algues, caractérisé par une queue en forme de croissant et deux incisives formant défenses, vivant sur les côtes de l'archipel indien et de l'Australie. Huile de dugong. Synon. vache marine. Une espèce de dugon mammifère marin herbivore encore peu connu des naturalistes (FREYCINET, Voy. terres australes, 1815, p. 201). Ce dugong ou ce marsouin dont les brusques ébrouements et les jeux brutaux dans l'écume de la mer viennent effaroucher les chevaux d'Hippolyte (VALÉRY, Variété I, 1924, p. 88).
Prononc. et Orth. :[(:g)]. Dugong ds BESCH. 1845, LITTRÉ, GUÉRIN 1892; dugon ds DG. Les 2 formes ds ROB. et Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. [1756 Dujung « espèce de cétacé » cité comme mot indigène d'Amboine (BRISSON, Le Règne animal, p. 49 ds KÖNIG, p. 90)]; 1765 dugon (BUFFON, Quadrupèdes, t. 13, p. 374, ibid.). Empr. au malais (v. KÖNIG, loc. cit. et FEW t. 20, p. 94b). Fréq. abs. littér. :35.

dugong [dygɔ̃g] n. m.
ÉTYM. 1765, Buffon, écrit dugon; dugong, 1832; dujung, 1756; malais duyung.
Zool. Mammifère aquatique (Siréniens), voisin du lamantin, qui vit dans l'océan Indien et peut atteindre 5 m de long (n. sc. : halicore). || Le dugong, dit vache marine, se nourrit de végétaux aquatiques.
0 Ce n'était pas un lamantin, mais un spécimen de cette espèce (…) qui porte le nom de « dugong », car ses narines étaient ouvertes à la partie supérieure de son museau (…) Le dugong était mort. C'était un énorme animal, long de quinze pieds, qui devait peser de trois à quatre mille livres.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 214-215.

Encyclopédie Universelle. 2012.